Newsletters : pourquoi, comment, où ?

23 minutes

Je me suis désabonnée de plus de 15 newsletters cette année.

À l’époque où j’étais très active dans le domaine de l’engagement citoyen, j’étais abonnée à de nombreuses newsletters. Je voulais tout savoir de ce qui se passait dans le monde sur le plan socio-politique : que faisaient les gens ? Que disait-on ? Quelles étaient les perspectives ?

J’étais abonnée à des newsletter de médias et d’organisations pour la plus grande partie. Les newsletters sont un très bon moyen de se tenir informé de ce qui se fait ou ce qui se passe sans trop avoir à chercher : tout tombe tout cuit dans la boîte e-mail. Mais pour cela il faut s’abonner à des newsletters utiles. 

Je ne saute pas sur la première newsletter venue, sinon je serais enterrée sous les spams. J’étudie le média ou l’organisation pendant des semaines, voire des mois avant de me lancer. Si le contenu proposé n’est pas pointu et innovant, s’il ne m’apprend rien de neuf et ne me mène pas vers d’autres contenus qui nourrissent mon intellect ou mon art de vie, je ne m’abonne pas.

Je ne me serais jamais abonnée à la newsletter du média Le Monde par exemple. C’est du contenu grand public qu’on peut facilement trouver sur tout réseau social. Je n’accorde pas d’attention à ce qui est grand public. J’aime les choses rares, peu appréciées à cause de leur trop grande profondeur, peu comprises. 

Comme je l’ai dit précédemment, cette année je me suis désabonnée de toutes ces newsletters. J’en étais (et j’y suis toujours) à un point de ma vie où j’en avais marre du manque de positivisme. Tout semblait toujours sur le point de s’écrouler. La consommation de ce type de nouvelles au quotidien ne fait aucun bien au moral. M’en détacher m’a été d’une grande aide.

Aujourd’hui je suis abonnée à 6 newsletters, mais je ne vous parlerai que de 5. Pourquoi ? Parce que je ne consulte pas la cinquième. C’est celle du média Baekdal créé par Thomas Baekdal. Elle est focalisée sur le développement de l’univers des médias. Je ne la consulte pas parce que bien qu’elle m’obsédait à l’époque d’Elle Citoyenne, pour le moment je ne m’intéresse pas à cette question. Par contre je sais que mon intérêt se ravivera, alors je conserve cet abonnement comme un kind reminder. Recevoir les mails me fait sourire. Je me dis « Pas aujourd’hui, mais bientôt. »

Chacune des 4 autres newsletters auxquelles je suis abonnée ont une grande importance pour mon équilibre mental, mais aussi pour mon art de vie. C’est la deuxième fois que j’utilise cette expression sans vraiment expliquer ce que j’entends concrètement par elle. Mon art de vie est ma manière de vivre ma vie, les stratégies que je mets en œuvre pour vivre la vie que je me suis choisie.

Ces 5 newsletters sont tenues par des personnes dont j’admire tant la personnalité que le travail (du moins c’est avéré pour 3 de ces personnes). Je ne les suis pas parce que c’est fun, mais parce que chacune d’elle est, comme on dirait en anglais, a force to be reckoned with. Ne pas le reconnaître et ne pas en profiter serait pour moi une de plus grosses bêtises de mon existence. 

Oui, vous avez bien lu : de toute mon existence.

Bon… passons au listing.

1- Seth Godin

J’ai entendu parler de Seth Godin sur le Medium de James Altucher, un mec que j’ai beaucoup lu lorsque je cherchais ma voie sur le plan personnel. Altucher semblait idolâtrer le mec et a même enregistré un épisode de podcast avec lui, épisode que je recommande vivement.

Non seulement je recommande tous les épisodes de podcasts au monde dont Seth Godin a été l’invité, mais je recommande également ses 2 podcasts : Seth Godin’s Startup School qui compte 15 épisodes, qu’il n’alimente plus depuis 2013 mais dont le contenu reste très, mais alors très actuel, et Akimbo, podcast dont un épisode a été publié aujourd’hui même, c’est-à-dire jour de rédaction de cet article.

Seth Godin est un as, un génie, un plus que pro du marketing reconnu de tous les professionnels du milieu. Il est également auteur (19 livres à son actif), businessman, et enseignant. Il a créé le Alternative MBA, une formation en ligne  de management de haut calibre. En marge de cette formation, Godin partage à travers diverses plateformes son expérience et le fruit de ses réflexions pour faire avancer ceux qui en auraient besoin. Il est très célèbre dans l’univers des startups dans la Silicon Valley. Il a lui-même dirigé des entreprises qui ont fait fortune grâce à internet (dot com companies), donc il en sait un rayon sur la question.

Je suis abonnée à la newsletter du blog de Seth Godin, blog sur lequel il se présente comme ceci : « Hi. I’m Seth Godin. I’m a teacher, and I do projects. For more than thirty years, I’ve been trying to turn on lights, inspire people and teach them how to level up. This blog has been appearing daily for more than a decade. One day, if we meet, I hope you’ll share with me your favorite posts. » 

Comme il le dit lui-même il alimente son blog tous les jours depuis plus de 10 ans. Tous les jours. Tous les jours. Et tous les jours je reçois les articles de son blog dans ma boîte. Les articles de Seth Godin couvrent tous les aspects de la vie courante, de l’addiction à internet au peu de temps accordé aux êtres chers. Il semble réfléchir au quotidien à ce qui anime l’humain contemporain, et vous savez tous ici que l’humain est ma passion.

Juste avant le lancement de mon podcast Les Papotages de C. il y a quelques jours, je me posais beaucoup de question sur la direction du contenu. Je dois avouer que je me focalisais plus sur un contenu qui plairait plutôt que sur un contenu  qui me parlerait à moi. Lire un article reçu de Seth Godin a changé la donne. 

Le titre de l’article es The Real Scam of Influencer, et dans l’article il dit ceci :

« Is popular the same as good?

Is popular possible?

Is popular your goal?

There are tens of thousands of humans spending their days trying to be popular on Instagram, buying outfits, wearing hats and seeking their version of cute. People from all backgrounds and genders, hoping to be the next Kardashian.

[…]

Part of the scam is that the pyramid scheme of attention will somehow pay off for a lot of people. It won’t. It can’t. The math doesn’t hold up. Someone is going to win a lottery, but it probably won’t be us.

And a bigger part is that the things you need to do to be popular (the only metric the platforms share) aren’t the things you’d be doing if you were trying to be effective, or grounded, or proud of the work you’re doing. »

Je ne le fais pas souvent, mais je me devais de mettre cette dernière partie en gras. Godin m’a rappelé que si mon but était d’être populaire, alors je poserais des actes que je n’aurais pas posés si j’avais voulu être utile ou fière de moi. En gros ? Je serais calmement devenue une pute aux likes. Seth Godin m’a rappelée que le but de mon contenu n’est pas de plaire à la masse. Le public n’est pas la foule, comme aurait dit Edwy Plennel. Il m’a rappelée que je prends du temps à produire du contenu pour être utile, pas pour être connue.

C’est ça l’effet Seth Godin. Tous les jours je reçois des piques qui m’obligent à me redresser, à me reprendre quand je tends à dévier consciemment ou inconsciemment. Si vous vous abonnez à sa newsletter vous profiterez vous aussi de cet effet. 

Les articles de Godin ne sont pas longs. Ils font parfois une phrase, mais cette phrase est tellement complète qu’un seul mot de plus aurait bousillé le message. Voici par exemple 1 de ses articles qui n’excède pas 3 phrases :

The right tool

Umbrellas are a fabulous invention. You can use one when you need it, but you shouldn’t confuse it with a grapefruit.

Just because something is handy doesn’t mean it’s the right tool for the job.

Si vous hésitez à vous abonner, alors rendez-vous sur son blog et évaluez sa pertinence par vous-mêmes. Les goûts et les couleurs ne se discutent pas, mais je suis certaine que vous allez adorer.

2- Ryan Holiday

Avant d’être qui ou quoi que ce soit, Ryan Holiday est pour moi le mec qui oriente mes réflexions autour des livres que je sélectionne pour moi. Je l’ai connu sur Medium, à l’époque où j’écrivais dessus, à l’époque où c’était un vivier de contenu plus qu’inspirant et non discriminé.

Ryan Holiday m’a tout d’abord fascinée par son amour pour la lecture. Je suis inscrite à la newsletter de son site internet ou blog dont le sous-titre est Meditations on Strategy and Life. Je suis également inscrite à sa Reading List (disponible sur son site) à travers laquelle il a à ce jour recommandé près ou plus de 2 000 livres, sachant qu’il en lit environ 250 par an. Oui, il est fou de lecture à ce point.

C’est grâce à Ryan Holiday que j’ai pris la décision de lire plus de biographies. Dans une de ses reading lists reçues, il a révélé qu’on apprend mieux en lisant des biographies de personnes au parcours atypique. Je me contentais jusque-là de podcasts et interviews de ces personnes. C’est grâce à lui que j’ai lu la biographie d’Elon Musk, celle qui m’a le plus éblouie jusqu’ici. J’en ai même fait une revue.

Ses reading list sont magnifiques. Il donne son avis sur les livres lus et recommandés, dit ce qui l’a marqué et pourquoi. Les listes ne sont pas courtes, ce qui n’est que normal étant donné le nombre de livres qu’il lit à l’année (près de 250, rappelons-le). 

Sur la page dédiée aux reading lists sur son site, on peut lire ceci : « My whole life and career, I’ve been seeking out, reading, and taking notes on books that can teach me things. How to live. How to learn. How to find happiness. How to understand the past. How to prepare for the future. How to succeed. How to manage relationships. How to be a good person. » Vous pouvez trouver ici sa liste intitulée Books to Base yout Life On. Le livre Man’s Search For Meaning de Viktor E. Frankl dont je vous ai tant parlé y figure.

Holiday est celui qui m’a appris à demander au gens qui me fascinent et que je rencontre de me recommander des livres qui les ont marqués. C’est de cette manière que j’ai découvert le livre Sapiens : A Brief Story Of Human Kind de Yuval Noah Harari qui est pour moi une bible pour l’espèce humaine, pour savoir d’où on vient, où on est et où on va.

Ryan Holiday est auteur d’une dizaine de livres dont Ego Is The Enemy dont je vous ai parlé ici. Je lis le livre en ce moment même. L’auteur est très intéressé par les savoirs anciens et la philosophie. La majorité de ses livres est basée sur une sagesse philosophique autour de laquelle Holiday a construit son art de vie : le stoïcisme. 

3- Daily Stoic

Daily Stoic est une newsletter de Ryan Holiday. Oui, je vous l’ai dit, il est adepte du stoïcisme, un art de vie que je pratiquais sans le savoir, jusqu’à ce que le papa du petit humain m’en parle afin que je l’approfondisse. C’est lui qui m’a fait découvrir Daily Stoic. Je ne connaissais pas parce que ça ne figure pas sur le site de Ryan Holiday. C’est une initiative à part entière, avec un site dédié.

Le stoïcisme est le courant de pensée philosophique qui sied le mieux à ma vie. J’aurais souhaité vous en parler en profondeur, mais ce n’est malheureusement ni l’heure, ni le lieu. Je dirais tout simplement que le stoïcisme repose sur 2 éléments. Ce qui dépend de nous et ce qui ne dépend pas de nous. Au lieu de s’apitoyer, il faut agir sur ce sur quoi on peut agir, et soit accepter ce qu’on ne peut changer, soit modifier notre comportement face à ce qu’on ne peut changer afin que ça nous affecte le moins possible.

Dans son article Letters From a Stoic by Seneca : Book Summary, Key Lessons and Best Quotes Ryan Holiday explique le stoïcisme comme ceci : « In basic terms, Stoicism teaches us that if we have the essentials and a strong inner spirit, we can radically accept and endure whatever circumstances the universe throws at us. Letters from a Stoic, which Seneca wrote toward the end of his life from approximately 63 AD to 65 AD, expands upon these lessons. »

Pour le philosophe moderne Nassim Nicholas Taleb, un stoïque est une personne qui « transforms fear into prudence, pain into information, mistakes into initiation and desire into undertaking. » Pour moi, le stoïcisme se résume à la possibilité pour moi d’être maîtresse de tout dans ma vie, même de ce sur quoi je n’ai aucune emprise. Comment ? En apprenant de tout, surtout des échecs, et en ne me limitant pas à subir ce qui m’affecte négativement. Je peux m’en aller. Je peux décider de ne plus y accorder d’attention. Je peux accepter que je n’y peux rien et continuer d’avancer.

Daily Stoic est une newsletter quotidienne qui me rappelle les principes de vie du stoïcisme, de petites piques quotidiennes qui me permettent de ne pas les oublier, de ne pas me laisser aller. Elle me rappelle par exemple pourquoi le minimalisme est le meilleur mode de vie pour l’existence que je veux mener (oui, le minimalisme est profondément ancré dans le stoïcisme). Elle me rappelle que je ne peux avoir une emprise sur tout. Elle me rappelle surtout que je mourrai un jour, et que je dois donc vivre de la manière la plus satisfaisante pour moi car, comme on le dit communément, on ne sait ni le jour, ni l’heure.

Le stoïcisme se focalise beaucoup sur la mort, tout comme Ryan Holiday. Le but n’est pas d’être glauque, mais plutôt de nous rappeler ce qui est important pour nous. Si je devais mourir demain, consacrerais-je 2 heures entières d’affilée de ma vie à regarder des photos d’inconnu sur Instagram ou les passerais-je à rappeler à mon enfant à quel point je l’aime et à quel point il est un point central de ma vie ? Seule la plus importante des 2 options doit avoir la précellence dans mon quotidien, car je peux mourir dans l’heure. En gros ? Concentrons-nous sur l’essentiel.

Le point positif avec cette newsletter est qu’un starter pack est envoyé à tout nouvel inscrit. Le stoïcisme lui est expliqué en des mots simples afin qu’il ne se limite pas aux mots de l’auteur, mais qu’il en sache nettement plus sur le courant de pensée ainsi que ceux qui l’ont créé et affiné, à savoir Senèque, Marc Aurèle, et Epictète. Ils sont d’ailleurs très souvent mentionnés dans la newsletter.

Pourquoi je la recommande ? Parce que le stoïcisme est un art de vie qui n’est en rien lourd à pratiquer au quotidien. Au contraire. Il promeut le minimalisme, mais pas la frugalité. Il condamne certes l’excès, mais exhorte à vivre avec ce dont on a besoin. Garder la mort dans sa ligne de mire permet d’accomplir nettement plus qu’on l’aurait fait si on estimait avoir 80 années à passer sur terre. Prendre quotidiennement le pouls de ses attitudes face aux aléas de la vie permet de ne jamais être dépassé, même dans les moments de douleur les plus extrêmes.

Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site Daily Stoïc et lisez quelques articles qui vous mettront dans le bain. Il également possible de vous abonner au compte Instagram qui partage du très bon contenu sur le stoïcisme au quotidien. Le plus beau ? Si vous avez une mémoire auditive alors abonnez-vous au podcast où le contenu de la newsletter est partagé tous les jours, et ce dans un audio qui dure généralement moins de 5 minutes.

4- Daily Dad

Tout comme Daily Stoic, Daily Dad est une newsletter quotidienne de Ryan Holiday. Ici il est question de parentalité, mais pas n’importe laquelle : parentalité consciente, réfléchie et positive. Bien qu’elle soit adressée aux papas, Daily Dad peut être utile à tout le monde. En tout cas la newsletter m’est utile et je ne manque de lire aucun des mails que je reçois. 

Pour cette newsletter, Ryan Holiday s’est entouré de gens intéressants. La newsletter n’est pas écrite par lui tout seul. 4 autres personnes y participent, 4 personnes qui viennent d’horizons divers : un médecin, un chroniqueur, un youtubeur à succès et un journaliste. Je peux vous assurer que leurs réflexions autour de la parentalité en général et de la paternité en particulier valent le détour.

Sur le site, la newsletter est présentée comme ceci : « Inspired by the greatest wisdom and lessons from history, science, literature and ordinary parents, we’re going to give you real advice and insight for being a great dad. Whether you’re still expecting, knee deep in the terrible twos, grinding through the teenage years or a successful grandparent, we have something you can read every day. That can make you better every day. »

Si vous avez des doutes sur le contenu de la newsletter ou vous hésitez à vous inscrire, rendez-vous sur le blog de Daily Dad et évaluez le type de contenu proposé. Dans l’un des articles (non je ne vous donnerai pas le titre, allez sur le site) on peut par exemple lire ceci :

« Most of us don’t really pay attention to the things our kids care about. We see them out of the corner of our eyes, but we rarely engage with them to get a deeper sense of who they are. Don’t miss out on their little world when they’re small, or the way they view things when they’re older. A big part of the reason kids misbehave is because they want attention from their parents, or because they feel their parents don’t understand them. »

Tout comme Daily Stoic, Daily Dad a un compte Instagram qui partage de très belles réflexions autour de la parentalité et recommande de très bons livres sur la parentalité. Il existe également un podcast qui partage au quotidien le contenu de la newsletter si vous n’êtes pas passionné de lecture.

5- Tim Ferriss

Je me suis tout récemment abonnée à la newsletter de Tim Ferris. Le mec n’était pas du tout dans le champ couvert par mon radar, mais j’ai vraiment commencé à  m’intéresser à lui lorsque j’ai finalement décidé de lancer mon podcast Les Papotages de C. Tim Ferris a l’un des podcasts les plus écoutés au monde, The Tim Ferriss Show. En 2019 il a enregistré 400 millions de téléchargement.

Tim Ferriss est un investisseur et homme d’affaires très connu aux États-Unis. Il a écrit des best sellers et est un gourou pour beaucoup. Je l’ai découvert grâce à son épisode de podcast avec Brandon Stanton qui a créé Humans Of New York. J’ai adoré !

Je me suis inscrite à la newsletter 5 Bullet Friday de Ferris. Il est question pour moi de recevoir tous les vendredis 5 découvertes de la semaine dans tous les domaines possibles (un article, un livre, une application, une chanson, un gadget, une citation…) que l’auteur aurait testé et apprécié. 

Je me suis sentie flouée d’entrée de jeu.

Le premier mail que j’ai reçu portait les activités hebdomadaires sur le blog de Tim Ferriss : ses nouveaux articles, les nouveaux épisodes sur son podcast ainsi que 2-3 actualités. Très franchement ça m’a mise en rogne. Après avoir fait le tour, le contenu de Tim Ferriss en lui-même ne m’intéresse pas. Sauf que, comme il le précise dans le mail, les 2 newsletters n’en font qu’une : ses activités et le 5 Bullet Friday.

En gros ? Au lieu de ne recevoir qu’un mail, j’en reçois 2 par semaine.

Avant de m’abonner à cette newsletter j’ai lu Tim Ferriss, et il a déclaré de nombreuses fois ne pas vouloir spammer ses abonnés avec du contenu publicitaire. Sauf que dans le mail sur ses activités, près de la moitié du contenu est destiné aux sponsors. Ce n’est pas qu’une simple mention. Non. Nous avons un compte rendu détaillé de ce qu’ils (oui, il n’y en a pas qu’un !) proposent comme produits.

Je suis vraiment intéressée par le 5 Bullet Friday qui propose un contenu aussi frais qu’innovant, mais en tant que consommatrice je me sens flouée, peu respectée. L’offre n’est pas celle décrite, et je me retrouve forcée à recevoir un contenu que je considère comme du spam. Par ailleurs, bien que très intéressante, la newsletter porte à mon avis un peu trop d’éléments d’auto-promotion du mec.

Je ne sais sis longtemps abonnée à cette newsletter. Tout dépendra de la qualité du 5 Bullet Friday sur la durée. Il faudra qu’il soit vraiment corsé pour que j’accepte d’être spammée de la sorte. Je recommande tout de même cette newsletter. En toute objectivité, on y découvre des choses fascinantes et des outils en ligne qui facilitent autant la vie que le travail.


Au départ, l’article se terminait à ce niveau.

Sauf que ces 2 derniers jours je me suis abonnée à 2 newsletters et je brûle ardemment de m’inscrire à une troisième.

 

6- Bill Gates

Si vous ne le saviez pas (et je ne le savais pas), Bill Gates a un blog, Gates Notes. Depuis hier je dévore les articles publiés. Lorsqu’on s’inscrit sur le site, on peut sélectionner les volets qui nous intéressent. Ceux que j’ai sélectionnés sont Books et Education.

En ce moment je m’intéresse particulièrement au travail des Gates, c’est-à-dire Bill et Melinda. Je regarde sur Netflix le documentaire en 3 volets sur Bill Gates et je suis fascinée par l’homme. Dans le même temps je suis plongée dans le livre de Melinda Gates, The Moment of Lift. Leur analyse, leur compréhension et leur travail pour briser les barrières sociales à l’origine des inégalités est impressionnant.

Dans le documentaire sur Bill Gates, une chose a retenu mon attention : le sac de livres qu’il emmène partout avec lui. Littéralement. Partout. Ce sac est toujours plein et semble plutôt lourd. Le mec passe sa vie à engloutir des tonnes d’informations à travers des livres, des magazines, des revues et des rapports.

Quand j’ai su qu’il publiait des revues de livres sur Goodreads (j’en ai parlé sur mon podcast Les Papotages de C.), je me suis immédiatement abonnée à son profil. Son blog est pour moi un monde des merveilles. J’ai lu une de ses revues de livre aujourd’hui et j’ai immédiatement commandé le livre : An American Marriage de Tayari Jones. Je lis très peu d’œuvres de fiction, mais je sais que passer à côté de ce livre serait une perte pour moi.

Donc, en gros, je ne pouvais manquer de m’abonner à une newsletter qui m’offrirait tout chaud dans ma boîte les dernières lectures de Bill Gates et ce qu’il en pense. Je suis de ceux qui croient qu’il ne faut pas se limiter à admirer les personnes qui réalisent des choses que nous jugeons grandes. Pour les comprendre, comprendre leur vision du monde et y participer, il faut lire ce qu’elles lisent. C’est en ce sens que les partages de Ryan Holiday et Bill Gates en matière de livres sont pour moi inestimables.

 

7- No Side Bar

Il y a quelques jours j’ai découvert à travers du contenu publié par Ryan Holiday le site internet Becoming Minimalist. Ce que c’est ? Un Site tenu par Joshua Becker qui promeut ce que j’appellerai un minimalisme réaliste, c’est-à-dire celui que je vis. J’ai consulté le site, j’ai dévoré les articles, et j’ai découvert les différentes initiatives de Joshua Becker, notamment le magazine en ligne Simple Money (auquel je m’abonnerai sous peu, pour le moment je dévore le premier numéro gratuit qui me séduit totalement), et le site internet No Sidebar.

La vérité est que j’ai voulu m’abonner à la newsletter de Becoming Minimalist mais elle ne semble pas exister. No Sidebar n’est pas pour moi un lot de consolation. Le contenu du site est de haute facture. Je viens de terminer la lecture de l’article How Social Is Social Media, et il est celui qui m’a définitivement convaincue du fait que je ne souhaitais pas passer à côté de ce que propose No Sidebar.

Sur ses plateformes Joshua Becker propose des articles, mais aussi des livres sur le minimalisme, des cours, et des challenges. Je veux être informée. Je ne veux pas rater ça ! Si vous vous posez des questions sur le minimalisme et que vous hésitez à être séduit, lisez Becoming Minimalist et No Sidebar, puis revenez et on en discutera.

Mise à jour : je me suis désabonnée de cette newsletter. Elle ne propose pas le contenu du site et semble se focaliser uniquement sur des formations sur le minimalisme. Le site garde sa valeur à mes yeux, mais la newsletter… 


Voilà, vous savez absolument tout des newsletters que je consomme. Si vous en avez d’autres dans le même style à me proposer, je suis preneuse. Partagez-les en commentaire et je m’empresserai d’y jeter un œil !

Photo : Ylanite


PS : peu de gens le savent, mais il est possible de surligner des passages des articles, comme c’est le cas sur Medium. Ce serait bien d’utiliser cette fonctionnalité pour que je sache quelles sont les parties du texte qui ont retenu votre attention. Et puis, il faut bien que mon argent serve à quelque chose puisque j’ai payé pour cette fonctionnalité !


Digressions n’a aucun compte sur les réseaux sociaux, une situation qui n’est pas près de changer. Pour vous tenir informés des activités ici, abonnez-vous au blog, tout simplement. 

Je suis disponible par mail à l’adresse mesdigressions@gmail.com et sur Instagram à @c_befoune.

Retrouvez-moi également sur mon podcast Les Papotages de C.

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