Pas de télé pour bébé : pourquoi ce choix ?

13 minutes

Cette histoire autour de la télévision devient de plus en plus lourde…

Lorsque je me suis installée chez moi, la première inquiétude a été « Mais tu n’as pas de télé ! Comment feront tes invités ? », ce à quoi je répondais agacée « Les gens viennent chez moi pour me voir moi ou pour regarder la télé ? » Je n’arrivais pas, et je n’arrive toujours pas à comprendre pourquoi est-ce qu’on pense que la télévision est un élément « accueillant » ! Selon certains, elle permettrait aux gens de se sentir à l’aise…

Je n’avais pas de télévision chez moi, mais à présent que je vis avec le papa du petit humain, nous en avons une. La sienne. Sauf qu’il la traite comme si elle n’existait pas. Nous l’allumons… très rarement, et quasiment uniquement lorsque nous souhaitons regarder un film tous les 2. Nous n’avons pas le câble. Nous avons certes Netflix et Amazone Prime, mais nous les consultons sur ordinateur, sur tablette ou sur téléphone.

Notre télévision n’est pas dans le salon. Nous ne voulions pas en faire un élément central comme c’est le cas dans de nombreuses maisons. Avez-vous remarqué que toute la disposition des salons dépend de l’endroit où se trouve la télé ? Comme si elle dictait absolument tout. 

C’est exactement ce que nous souhaitions éviter. Et c’est ce que nous ne voulons pas pour notre petit humain.

La question est revenue de nombreuses fois, alors j’y réponds aujourd’hui : pourquoi le petit humain ne regarde pas la télé, comment l’occupons-nous et surtout comment envisageons-nous l’avenir étant donné que chez les gens où il va il y a une ou des télévisions, et comment envisageons-nous ses interactions à l’école où ses camarades parleront de dessins animés qu’il ne connaîtra pas ? Ne se sentira-t-il pas exclu ?

En réalité ça fait 5 questions…

Pourquoi le petit humain ne regarde pas la télé ? Parce que ce n’est pas nécessaire pour lui, parce que nous souhaitons qu’il s’ouvre au monde, mais aussi parce  que nous craignons pour sa santé. Je ne vais pas vous fatiguer avec des statistiques, je vous parlerai de ma propre expérience.

J’étais accro à la télé. Mais alors accro ! Et j’avais remarqué que la première chose qui me venait en tête lorsque je tenais la télécommande, c’était de trouver une émission de télé-réalité… ce qui me conduisait tout droit sur E! Online. Je passais des journées à regarder ce truc. 

Une autre chose que j’avais remarqué : lorsque je m’ennuyais, j’allumais immédiatement la télé. Si je n’y trouvais rien d’intéressant, je zappais pendant des heures et des heures sans même m’en apercevoir. J’étais prête à attendre sur le canapé pendant très, très longtemps qu’une chaîne de télé me propose (enfin) quelque chose d’intéressant.

A l’université mes horaires de révision s’alignaient au programme de TF1 : hors de question de louper Grey’s Anatomy, Esprits Criminels, Dr House, New York Police Judiciaire ou New York Unité Spéciale. Il valait mieux réviser toute la nuit !

J’avais une amie à l’université, Christiane. Nous passions nos vies ensemble et nous avions toujours des choses passionnantes à nous raconter. Et lorsque nous nous retrouvions chez elle ou chez moi, jamais nous n’allumions la télé. Nous discutions pendant des heures, noyées l’une dans l’autre. Une fois que nous nous retrouvions chez quelqu’un d’autre où la télé était allumée, la discussion perdait toute saveur. Elle était focalisée sur ce qui se passait sur l’écran.

Alors j’ai appris la leçon. 

La télé n’est pas quelque chose de bénéfique. Elle est un peu trop au centre des vies, elle régit la dynamique des maisons et dicte sa loi, la loi des heures à laquelle les émissions sont programmées. Impossible de sortir entre 19h et 21h le jeudi parce que tel ou tel programme passe à la télé. Ce n’est pas la vie que nous souhaitons pour nous et ce n’est pas la vie que nous souhaitons pour notre enfant. Ne me parlez pas des Replay, nous n’en sommes pas encore là de ce côté du monde. Et non, ils ne me feront pas changer d’avis.

Oui, des gens ont la télévision chez eux. Et oui, nous rendons visite à des personnes qui regardent la télé. Et non, le petit humain ne la regarde pas. Nous ne traînons pas avec lui dans les pièces où la télé passe, et si jamais nous n’avons pas le choix (repas de famille et autres), nous l’occupons autrement. Nous jouons avec lui, nous le faisons danser sur nos genoux si c’est de la musique qui passe, ou nous lui parlons et le faisons rire.

Il est encore tout petit, donc ces astuces marchent. Une autre astuce qui marche est de proposer d’éteindre la télé et d’animer des jeux pour les enfants présents. C’est tout bête mais ça marche aussi. Les enfants sont hyper créatifs, une qualité que la télévision empêche de laisser s’exprimer : ils ont les yeux rivés sur l’écran et tout disparaît autour d’eux. Le petit humain s’est retrouvé dans cette situation une fois et ça m’a glacé le sang.

En ce qui concerne ses interactions à l’école, nous ne pensons pas qu’elles poseront problème. L’idée n’est pas d’avoir un enfant enfermé dans une cave. A son tout jeune âge, nous l’exposons déjà à de nombreuses choses : il a fait une balade en pirogue le weekend dernier (texte écrit avant la panique Coronavirus…). C’est pour vous dire que ce petit est occupé ! Pour imager ma réponse ici, je prendrai l’exemple de Danielle, @bestofd sur Instagram.

2 des 3 enfants de Danielle sont scolarisés. Ses 2 filles vont à l’école, mais ne regardent la télévision que le samedi matin, et généralement un film pour enfant. Tous les après-midi Danielle a une activité pour ses enfants : faire un gâteau, faire des cookies, aller au parc, lire, dessiner, visiter des endroits… et ces activités sont tellement intéressantes que ses enfants ne réclament pas la télé. Au contraire, la plus grande a demandé une fois à ne pas avoir à regarder le film du samedi matin parce qu’elle avait remarqué qu’elle était distraite tout le reste de la matinée.

Si tout se passe comme nous le souhaitons alors non le petit humain ne se sentira pas exclu. Par ailleurs les discussions d’enfants se focalisent très, très, mais alors très rarement sur le même sujet. Alors non, ne pas regarder Sam Le Pompier et Robocar Poli n’affectera en rien sa vie sociale.


La nounou du petit humain n’a pas vraiment travaillé la semaine dernière. Elle ne le pouvait pas pour des raisons qui lui sont personnelles, alors pendant pratiquement toute la semaine j’ai été avec le petit du matin au soir. Je peux vous assurer que cette semaine m’a fait comprendre pourquoi certains parents occupent leurs enfants avec la télé : ça leur permet de souffler !

Je tiens à préciser que ce texte n’a pas pour but de condamner les parents qui permettent à leurs enfants de regarder la télévision. Chacun fait comme il peut.

Cette semaine entière passée toute seule avec le petit m’a permis de comprendre l’importance de la télé pour certains parents. Elle m’a également permis de confirmer le caractère positif pour nous en tant que famille de ce refus de faire de la télévision quelque chose peut-être pas d’essentiel, mais d’important pour nous. Devoir être alerte quasiment H24 a été l’occasion pour moi de tout observer, de vivre chaque moment pleinement.

J’ai réappris à être là pour mon enfant, j’ai réappris à être à son écoute et j’ai réappris à le connaître. J’ai surtout réappris à vivre l’instant présent à ses côtés. Cette semaine rien que tous les 2 m’a fait redécouvrir ces nombreux gestes qui étaient devenus des automatismes.

Le petit humain reste un bébé, mais la vie de bébé est vécue selon des stades. Au stade où il est, il a un grand besoin d’interaction, une chose que je n’aurais pas réalisée si je l’avais laissé se focaliser sur un écran. J’aurais manqué une grande partie de ce moment de son évolution… et lui aussi l’aurait manqué.

Lorsqu’il est éveillé, il veut des gens autour de lui. Il veut parler, il veut rigoler, il veut jouer ! Il en est au stade où il met tout dans la bouche et frappe tout (oui, je me prends des baffes !). Observer ses faits et gestes m’emmene à redéfinir les notions d’hygiène en ce qui concerne ses jouets. Ils doivent être lavés tous les jours, voire 2 fois par jour. Le regarder jouer avec ces objets et jouer avec lui me permet de les voir tomber sur différentes surfaces, le voir les ramasser, le voir les mettre dans la bouche…

Le voir occupé à tout mettre dans la bouche c’est également le voir baver à longueur de journée (ça peut sembler peu sexy mais c’est tellement adorable !) et voir ses bavoirs se salir à la vitesse de l’éclair. Cela m’emmène à repenser le minimalisme lorsqu’il s’agit du nombre de bavoirs à avoir sous la main. Nous en avons près d’une quinzaine, mais ce n’est pas assez. Il en faut encore ! Cela peut sembler tout bête, mais ce sont des choses qu’il est possible de manquer.

Vous me direz qu’on peut être distrait par autre chose que la télé. Je vous demanderai de poser vos téléphones quand vous êtes avec vos petits. Ce n’est pas bon pour votre acuité quand vous êtes avec eux et ce n’est pas bon pour le message que vous leur envoyez : le téléphone est tout aussi important que toi, oui, c’est quelque chose de très, très important.

Jouer avec le petit humain et faire des activités avec lui aussi souvent que possible nous permet de voir et surtout de comprendre ses réflexes, de comprendre le niveau où il est et de nous aligner en termes de réponse aux besoins. Non, il ne suffit pas de se contenter des recommandations de Baby Center, bien qu’elles soient super éclairées. Tout enfant de 4 mois ne lève pas forcément la tête quand on le met sur le ventre, tout enfant de 7 mois n’a pas de dent et tout enfant de 8 mois ne rampe pas toujours.

Je vous ai dit dans l’article sur le minimalisme et la parentalité que nous achetons au petit des jouets selon son évolution. J’ai par exemple remarqué que depuis un certain temps, lorsque nous lisons des livres imagés, il essaye d’attraper les images et s’énerve quand il n’y arrive pas. Cela signifie que nous entrons dans l’ère des livres interactifs, des livres avec des images en 3D et des livres qui développent le sens du toucher en proposant des matières différentes à explorer avec ses doigts.

Devoir occuper cet enfant nous rend créatifs nous aussi. Nous qui étions des ermites sortons plus souvent pour lui faire découvrir des choses que nous découvrons parfois par la même occasion. J’ai par exemple redécouvert le Lac rose grâce à ce petit. Y aller entre adultes et y aller avec un enfant sont 2 expériences totalement différentes.


Vous me demanderez en quoi le fait de regarder la télévision rend tout ceci impossible.

Pour moi la télévision serait une solution de facilité. Et un élément pour lequel je devrais payer un prix trop grand. 

Non je ne mettrai pas mon enfant devant la télé parce qu’il pleure histoire de le calmer. Je veux comprendre son problème et subvenir à son besoin. Je veux qu’il apprenne dès à présent à ne pas être distrait face à un souci. Oui, ça me demande beaucoup de discipline et oui, il peut m’arriver de trouver le temps long. Mais au moins je suis là. Pleinement. Entièrement.

Je ne veux pas que mon petit humain s’endorme devant la télé parce que je n’ai pas le temps de le bercer. Je ne veux pas qu’il passe des après-midis devant cet écran parce que « c’est un enfant difficile impossible à calmer » ou parce que « je n’en peux plus ». Je ne veux pas qu’une panne de courant ou de télé plonge ma maison et ma famille dans le chaos. Je ne veux pas que le fait de prendre la télécommande soit un réflexe pour me soustraire de ce que je considère être mes devoirs.

Oui, nous regarderons la télé. Nous la regarderons ensemble quand il sera un peu plus grand. Nous regarderons des films pour enfant (éprouvés en amont) et nous rirons ensemble. Plus grand le petit humain fera ses choix, mais nous espérons que nous lui auront inculqué assez d’amour de la découverte de soi, de son environnement et de la connaissance pour qu’il ne passe pas des heures à zapper inutilement comme j’avais l’habitude de le faire.

Il y a cette phrase que je me dis toujours quand je suis fatiguée et que je veux prendre des raccourcis ou quand je suis sur le point de perdre patience : discipline pour lui signifie discipline pour moi d’abord.

Je prendrai le temps nécessaire pour mettre cet enfant au lit les soirs où il n’a pas sommeil, où il grogne et où il requiert que je chante pendant des heures. Je le cajolerai un dimanche entier parce qu’il est de mauvaise humeur et a besoin de l’exprimer. Je cesserai toute activité pour lui donner son bain à 17h 00. Je ferai tout cela et bien d’autres choses encore parce que c’est ma mission à ses côtés. Je lui ai donné la vie alors je fais tout mon possible pour qu’il soit aussi bien encadré que possible.

Et le mets au dos souvent ! C’est tout neuf pour moi et tout rigolo !


Je le dis et je le répète, chaque parent définit le cadre qu’il souhaite offrir à son enfant. Ce qui ne m’empêche pas de vous proposer cette vidéo de Cerise Daily dans laquelle elle explique pourquoi elle a banni la télé et la tablette du quotidien de sa fille de 3 ans et présente les résultats. Appuyez juste sur play, la vidéo commencera exactement à cette partie :


Photo : Rene Asmussen

PS : peu de gens le savent, mais il est possible de surligner des passages des articles, comme c’est le cas sur Medium. Ce serait bien d’utiliser cette fonctionnalité pour que je sache quelles sont les parties du texte qui ont retenu votre attention. Et puis, il faut bien que mon argent serve à quelque chose puisque j’ai payé pour cette fonctionnalité !


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13 comments
  1. J’ai un couple d’amis qui n’a pas de télé au salon. Il y a une pièce dans la maison dédiée à la télé pour ceux qui ont envie de la regarder, mais c’est loin d’être l’activité centrale. A chaque fois que je vais chez eux, nous passons des heures à DISCUTER. Et c’est vraiment génial. J’ai repris l’idée chez moi, certes la télé est au salon mais nous ne l’allumons JAMAIS quand nous recevons des gens. Certains sont choqués, voire dérangés parce qu’ils ont l’habitude d’avoir la télé allumée chez eux (ou chez les gens qu’ils vont voir). Mais ils finissent par s’y faire et même par apprécier puisqu’on passe du temps à DISCUTER.
    Je comprends ce que tu souhaites pour ton petit humain, et c’est une excellente chose!
    Merci encore pour ce partage Befoune.

    1. C’est vrai en plus que ça choque les gens quand ils se rendent comptent que la télé n’est pas au centre du quotidien !

  2. Hi @Befoune
    Glad to be here again.
    Étant de la #TeamNoTV depuis 3 ans et quelques mois, je ne peux qu’être content de lire ce texte. “Content” est même faible, je suis littéralement dans l’allégresse😅😎.

    Bravo à vous.

    “Au stade où il est, il a un grand besoin d’interaction, une chose que je n’aurais pas réalisée si je l’avais laissé se focaliser sur un écran. J’aurais manqué une grande partie de ce moment de son évolution… et lui aussi l’aurait manqué.” It couldn’t be truer. De notre côté également, la présence de l’enfant a été un catalyseur dans notre décision de ne plus avoir de télé.

    Le temps gagné est juste phénoménal. Temps gagné pour consacrer davantage de moments de qualité avec les vrais membres de la petite famille (discussions, jeux, sorties pour apprécier la nature, etc.) Je parle de vrais membres de la famille, car j’ai l’impression que dans bien des cas, la télé est un membre non seulement à part entière de la famille, mais alors un membre central.

    Ta remarque sur le fait que la position de la télé dicte – très souvent – même l’agencement du séjour est si vraie.

    La télé rend le téléSPECTATEUR si passif, et je reste convaincu qu’elle n’est pas de nature à permettre le sain développement de la créativité chez les plus petits (et même les adultes dans une certaine mesure). Il faut voir comment certains sont presqu’hynoptisés devant l’écran, et ont des plannings quasiment rythmés par ce membre central de la famille.

    Confier à la télé là “lourde” mais exaltante responsabilité (même si elle n’est pas totale /entière) de distraire, d’occuper, d’édifier, d’égayer l’enfant est une “solution” qui me semble relever de la facilité dans bien des cas. “Solution” à mon avis dangereuse à bien d’égards, au-delà même du contenu des programmes qui y sont diffusés, et sur lesquels nous n’avons – en réalité presque – pas de contrôle.

    La télé a un potentiel addictif très fort, et peut être un rempart facile pour “fuir” ce que nous devons faire de plus important (discuter avec le conjoint, l’enfant; lire un livre; avancer sur un projet perso/pro/familial; se reposer; être seul.e pour réfléchir/méditer; etc.). Loin de moi l’idée de penser qu’on ne peut pas bien utiliser la télé. #JustMyOpinion

    1. “La télé rend le téléSPECTATEUR si passif, et je reste convaincu qu’elle n’est pas de nature à permettre le sain développement de la créativité chez les plus petits (et même les adultes dans une certaine mesure).” J’aurais dit dans une très grande mesure.

      Ici je dirai que j’ai réussi à dompter mon addiction à la télévision depuis des années, mais une encore plus invasive semble me coller à la peau. Mon addiction à mon téléphone. Je suis en pleine cure de désintoxication… pour la troisième fois !

      1. “J’aurais dit dans une très grande mesure.” 🤣🤣🤣

        “Mon addiction à mon téléphone. Je suis en pleine cure de désintoxication… pour la troisième fois !” Courage à …nous. Don’t give up.

  3. Moi suis encore en cours de detox en ce qui concerne la Tv. Déjà je n’ai pas de câble, situation que je compte ne pas changer. En plus ça me permet de faire autre chose avec cet argent. Ça fais aujourd’hui 2 ans que je compte au bout du doigt le nombre de fois que j’allume la télé et vraiment ça fais un bien fou. Ça m’a permis de me mettre à la lecture, apprendre des petits bricollages, avoir des échanges de qualité mais surtout dormir unpeu plus tôt
    Merci Anne, is a pleasure as usual

  4. Quel bel article que je vais partager. Depuis que je vis “seule seule” je n’ai pas de télé. De 1 parce que je ne voulais pas payer la redevance audiovisuelle. Et de 2 parce que les écrans télé mine de rien c’est une petite somme. Au début mes amis cherchaient la tété mais tout le monde s’est habitué et les chills/soirées chez moi son toujours animés de jeux/dégustations/débats/fous rire.

    Par contre !!! (est-ce contradictoire ?) Je suis abonnée à ma salle de cinéma et mon rêve c’est d’avoir un home cinema. Pas le câble ou quoi non juste le graaaaaaaaand écran et le système de son qui va avec pour regarder demain mes séries/concerts ou autres dans des conditions waouh *_* !

    Et en ce qui concerne les enfants je pense simplement que ce que tu ne connais pas ne peut pas te manquer, et ça vaut pour tous les types d’écran.

  5. Toi hein, à distance comme çà on se retrouve sur plusieurs points. J’espère que quand on va se rencontrer, on ne va pas clasher tellement on se ressemble… fin via tes écrits !

    Je sais pas ce qui s’est passé chez moi pour que du jour au lendemain, j’arrête de payer l’abonnement CS. Déjà çà me saoulait de donner l’argent à ce type-là mais en plus, je prefere choisir les informations que je reçois.
    EN plus avec mon ex c’était çà : rentrer, me déshabiller, allumer la télé, rester là devant toute la soirée…et puis quand on s’est séparé, j’ai repris mes habitudes d’étudiante, plus derrière mon ordinateur et sur mon tel.

    Depuis environ 4 ans, je réactive mon abonnement uniquement pour Koh Lanta…. demande-moi pourquoi quand je sais que je suis anti soleil et anti sable…

    Beh me voici dans mon nouvel appart. Il y a une télé, une antenne sans abonnement. J’ai même l’option d’avoir le câble qui coûte 6 fois moins que CS. Mais je ne reste pas au salon… et si j’y suis, c’est avec mon téléphone… nouvelle addiction. I beg,partage tes tips pour l’autre-ci. JE bosse avec mon tel mais à çà ne veut rien dire yeuch !

    Pour revenir à la TV, ma gd soeur étant sourde muette, la TV est allumées chez elle 18h/24 pratiquement. çà me fend le cœur de pas savoir comment l’aider à gérer ses enfants sans la TV.

    Une grand TV me servirait à projeter des films genre 1 ou 2 fois par semaine sinon franchement… elle me donne même beaucoup de travail pour rien… dépoussiérer.

    Befoune baye

  6. Bel article.
    Nombreux se retrouveraient derrière tes écrits pour le fait qu’ils soient des personnes d’objectifs.
    J’ai eu la même expérience avec la télé, je zappais, oui E! Online j’y ai passé des heures sur ces chaînes. D’autres télé réalités sur TF1 ou NT1 ou MTV m’ont aussi captivés au point où comme j’ai raté la diffusion normale parce qu’un parent avait le pouvoir des choix de chaîne derrière la télécommande, je ne pouvais pas rater la rediffusion et ce qu’importe l’heure, des moments de oufff.
    Pris par un objectif, j’ai commencé à m’en défaire et à m’occuper par d’autres centres d’intérêts.

    Un jour, dans mes lectures je tombe sur des écrits et des images qui parlent de restriction de Tele pour les enfants en bas âge. La restriction était appliquée par des parents très riches.
    Du temps passa et ce sujet revint dans des échanges avec des connaissances. L’une des conclusions était que la télévision interdite aux enfants permettaient aux parents d’apprendre à leur enfant diverses notions qu’ils étaient justement capables de mémoriser à leur âge. Ce qui les préparaient à être différent et supérieur à leurs semblables.
    C’est dès le bas âge que l’orientation de l’enfant se dessine et se canalise dans son cerveau et ce en fonction de ce qu’il reçoit comme information.
    Mauvaise donnée à l’entrée, Mauvaise donnée à la sortie.

    Une expérience avec mes neveux et nièces (petite parenthèse, ils sont adorables). Ils ont littéralement grandit avec la télé bien que leurs parents étaient bien à leurs côtés.
    La télévision occupait une place centrale dans leur quotidien.
    Quand je les écoutes à ce jour, ils s’expriment comme leurs dessins animés, leurs vocabulaires est tirés de leurs dessins animés, leurs expressions corporelles aussi.
    Cette circonstance lié à la télévision leur a permis de très bien s’exprimer en français. C’est un plaisir (un bienfait de ces dessins animés, le style de langage qui est correct). Mais il est aussi observé un détachement avec la vie réelle qui aujourd’hui est le devoir de leurs parents de rectifier le tir.

    La télévision, pour la place à lui donner, comme tu l’as dis Befoune plus haut, chacun éduque son enfant comme il le souhaite et dans cet article tu nous a bien martelé que tu ne fais que répondre à cinq (5) questions qui t’ont été posées, la place à lui donner est relative.
    Comme toute chose dans la vie d’ailleurs, ndlr.

    J’ai la télévision aujourd’hui chez moi mais je ne la regarde vraiment plus comme avant parce que mes priorités ont changé.

    Les problèmes de télévision ont deux grands rôles, te distraire et/ou t’instruire.
    Donc en prenant la télécommande pour allumer la télé et zapper à la recherche de « ton » programme, soit sûr de tes choix et de tes objectifs.

    Trouver la bonne quote part de temps à accorder à la télévision tant pour un enfant que pour soi même, il est possible de le faire.
    Tout dépend de ses objectifs.

    Un élément qui m’a marquée dans tes écrits, c’est la considération que tu as faite du temps à consacrer à ton enfant pour marquer votre relation, pour le comprendre et te comprendre derrière ce nouveau rôle.
    C’est fondamental.

    Le temps à consacrer à son enfant ne devrait passer avant rien … (enfin, c’est votre enfant et en bas âge, il ne grandit que derrière vos actes et les choix que vous faites pour lui).

    Faire le bon choix est encore possible et sera toujours possible.

    À la prochaine lecture.

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