Pourquoi je tiens un journal pour ma fille

14 minutes

J’ai essayé de tenir un journal pendant des années, sans succès.

Je suis de ceux qui pensent qu’on tient un journal pour coucher par écrit ses pensées et réflexions afin de mieux les analyser. J’ai essayé d’innombrables fois et ça n’a pas marché. Je n’arrivais pas à être constante, et je trouvais vraiment ennuyeux de devoir raconter mes journées dans un carnet. J’ai même essayé de tenir un journal de fitness… et l’activité s’est révélée encore plus ennuyeuse que raconter mes journées.

Tenir un journal est pour moi une activité qui doit faire sens, avoir un but précis. Coucher les éléments de mes journées ne fait absolument aucun sens pour moi. Je n’en ai pas besoin. J’écris pour réfléchir, et je ne réfléchis pas sur une base micro (ce que j’ai mangé ou qui j’ai rencontré dans la journée), mais macro (des états d’être et de situations). J’écris plus aisément sur un clavier, ce qui laisse libre cours à ma réflexion, quel que soit le nombre de mots. Je n’ai aucune contrainte de longueur de texte en raison d’une quelconque douleur au poignet, ce qui est très courant lorsqu’on utilise un stylo et du papier.

Outre l’inutilité du carnet due à la piètre raison d’être de son contenu, 2 plateformes existantes et cadrées me permettent déjà de mener mes réflexions au niveau macro : je vomis mes tripes sur le blog Digressions, j’y sors tout ce qu’il y a au fond de moi pour une compréhension et une analyse profondes de ce qui se passe dans ma tête et dans ma vie ; le podcast Les Papotages de C. est une extension du blog où je peux avoir des discussions de fond sur des sujets qui me passionnent avec des gens dont le parcours et/ou les points de vue me passionnent tout autant. Je n’arrivais pas à écrire dans un journal parce que je le faisais déjà d’une autre manière qui fait nettement plus sens pour moi.

Je me suis détournée de cette envie jusqu’à ce qu’elle me revienne en décembre dernier sous deux formes totalement inattendues. Depuis un peu plus de 2 mois maintenant je tiens régulièrement 2 journaux qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre : le Daily Stoic Journal et un journal que je tiens pour ma fille Bébé Caramel, celui à l’origine du titre de cet article.

Le Daily Stoic Journal

Zaddy et moi avons beaucoup parlé du Stoïcisme lors de notre première rencontre. Je lui ai partagé mes principes de vie et il m’a dit qu’ils s’apparentaient fortement au Stoïcisme, dont je ne savais pas grand-chose. Il lit beaucoup sur le sujet et m’y a initiée à travers les écrits de Ryan Holiday qui simplifie le discours stoïque et le met au goût du jour sur son site Daily Stoic. Zaddy remplissait tous les jours son Daily Stoic Journal sans que je n’y prête vraiment attention, jusqu’en décembre dernier.

S’il y a une chose que j’admire chez Zaddy c’est sa capacité à se maitriser en toute circonstance, ce qui m’a souvent fait penser à tort qu’il était insensible. Cette maitrise de lui-même lui permet de laisser primer la logique sur l’émotion, une des raisons pour lesquelles il ne prend jamais de décision irrationnelle. J’ai appris à me fier à son jugement parce que je sais ne pas toujours faire preuve de bon sens, surtout lorsque l’affect fait partie de l’équation.

Lorsque j’ai vu entre ses mains son Daily Stoic Journal acheté pour 2023, je lui ai dit que j’en voulais un moi aussi. Je n’avais jamais ouvert ses journaux donc je ne savais pas de quoi il était question, mais j’étais assez informée sur le stoïcisme et assez impressionnée par le comportement de Zaddy pour vouloir essayer.

Le Daily Stoic Journal n’a de journal que le nom. C’est un cahier d’introspection sur la base des enseignements du stoïcisme, une philosophie qui a comme fondements la maitrise de soi, la sagesse et la persévérance. Le stoïcisme est un art de vie qui a pour point central la vertu, la meilleure version de l’être, et qui a pour penseurs principaux (dans sa version romaine) l’empereur Marc Aurèle, Epictète qui a été esclave, et le conseiller politique Sénèque.

Pour chacun des jours de l’année une question de l’ordre du stoïcisme est posée afin de pouvoir évaluer sa personne et son comportement face à la vie telle qu’elle se présente, mais aussi analyser nos pensées les plus profondes, qu’elles soient conscientes ou non. Le journal se remplit le matin et le soir, le matin à la lecture de la question, et le soir après avoir pu y réfléchir dans la journée si l’on a quelque chose à rajouter à ce qui a été écrit le matin. La question du jour où j’écris ces lignes est « What needless conflict can I avoid ? », je n’ai toujours pas pu y répondre alors qu’il est déjà presque 18 heures.

Ce que j’apprécie sur ce journal est son caractère direct. Il ne laisse pas place aux digressions ou divagations. On ne peut remplir que 9 lignes le matin et 9 lignes le soir, ce qui permet de rester concentré sur la question posée. L’activité prend une dizaine de minutes, elle est donc légère et facile à inclure dans son quotidien.

Le journal peut être accompagné de The Daily Stoic : 366 Meditations on Wisdom, Perseverance and the Art of Living que je recommande vivement. Je partage chaque matin la méditation du jour sur Instagram, et vous avez été nombreux à être étonnés de la profondeur et la justesse des pensées des 3 philosophes cités précédemment, ainsi que celles des commentaires de Ryan Holiday. Je lis chaque jour la méditation du jour, puis je remplis le journal.

Ce que je trouve fascinant avec ce journal c’est le fait d’être guidé dans sa réflexion, l’invite à l’introspection, la quasi-obligation de se remettre en question au quotidien. Le stoïcisme est très important à mes yeux, mais ce n’est pas la seule raison pour laquelle j’aime et je parle de ce journal : il pose des jalons sur mon parcours, me permet de ne pas perdre de vue mes valeurs profondes et de m’assurer que j’agis de manière réfléchie et pour de bonnes raisons. Il me permet de me focaliser sur ce qui est sous mon contrôle et d’accepter ce que je ne peux contrôler (l’essence même du stoïcisme). Il me permet également de savoir ce qui est essentiel et de me débarrasser du stress causé par ce qui ne l’est pas dans ma vie personnelle et professionnelle.

Le journal couvre une année et peut être commencé n’importe quand. Il est donc encore temps pour vous de vous lancer !

Le Journal de Bébé Caramel

L’une de mes plus grandes peurs lorsque j’ai eu ma fille a été que je ne sois rien d’autre pour elle qu’un parent, qu’elle ne sache pas qui je suis en tant que personne. La proximité avec les parents lorsqu’on est enfant n’est pas commune sous nos cieux. Ils ont très souvent à cœur nos besoins physiologiques, mais ne savent rien de nos besoins émotionnels, parfois parce que les leurs n’ont pas eu une grande importance dans leur enfance non plus.

La seconde plus grande peur était que ma fille ne sache ni ce que je pense d’elle, ni ce que je ressens pour elle. Combien d’entre nous sont étonnés d’entendre nos parents parler de nos réussites à leurs amis avec des étoiles dans les yeux alors que tout ce à quoi nous avons droit lorsque nous sommes avec eux ce sont des cris et des claques quand nous sommes enfants et des reproches et critiques négatives à l’âge adulte. Je me souviens encore de moi assise seule dans un coin isolé de la maison, me demandant si j’avais été adoptée parce que les cris n’avaient parfois d’égal que l’indifférence.

Etant une personne qui n’a jamais voulu avoir d’enfant, j’ai passé la première partie de ma grossesse à me lamenter, et la deuxième a faire remonter à la surface toutes les douleurs de l’enfance refoulées pour planifier le type de parentalité que je souhaitais exercer afin de minimiser au mieux les traumatismes émotionnels chez mon enfant et renforcer sa confiance en moi en tant que personne qui serait toujours là pour elle quel que soit ses choix de vie et la gravité (parfois relative) des actes posés. Ma fille doit savoir que je suis là, qu’elle ait besoin de moi ou non, quel que soit son âge, qui elle est et/ou ce qu’elle fait.

Mon besoin de transmission est grand. Je ne veux pas que ma fille n’apprenne de moi qu’à travers les recommandations faites lorsqu’une situation se présente, je veux qu’elle apprenne ce que sais de mes expériences afin qu’elle soit informée de situations qu’elle les vive ou non, ce qui lui donnera une certaine ouverture d’esprit. Le blog et le podcast seront un bel héritage pour elle, j’en ai la conviction, mais leur limite est que je ne m’adresse pas à elle sur ces plateformes. Je dis des choses que je souhaite qu’elle sache, mais je ne les lui dis pas directement à elle. Je veux m’adresser à elle, qu’elle sache que lorsque je le fais je suis entièrement focalisée sur elle, que je ne le dis que pour elle. Elle ne doit pas être une parmi tant d’autres et ne le sera jamais.

Je veux que ma fille sache que je l’aime. Je ne veux pas qu’elle le déduise, je veux qu’elle le sache. Je veux le lui dire sans arrêt, je veux que cela soit gravé quelque part au cas où je partirais trop tôt. Je ne veux pas qu’elle se contente d’entendre des gens lui raconter mon amour pour elle, je veux qu’elle le reçoive de moi de la manière la plus directe, la plus profonde, mais aussi la plus simple qui soit : je t’aime mon enfant.

J’ai longtemps réfléchi à comment accomplir tout cela, et la réponse s’est imposée d’elle-même il y a quelques mois : tenir un journal pour ma fille. Je suis celle qui écrit dans ce journal, mais j’écris pour elle, uniquement pour elle. Je lui parle. Je lui dis ce que je souhaite pour elle. Je lui dis ce que j’aurais souhaité savoir : le succès est celui que tu définis pour toi selon tes propres attentes de la vie ; tu es la seule à savoir ce qui est vraiment bon pour toi, alors prends le temps de te connaitre sur la base de ton ressenti et non de ceux que les autres veulent bien dire de toi, et bien d’autres encore.

Je lui décris son évolution à travers mes yeux, je lui raconte les grandes étapes de sa progression, je lui décris mes ressentis par rapport à elle, je lui parle de qui elle est, je lui explique nos choix d’éducation et de type de parentalité et je lui parle des résultats sur son comportement, je lui apprends ce que je sais et surtout, je lui dis que je l’aime et, bien au-delà, j’apprécie la personne qu’elle est. I love you but I also like you. Les 2 sont différents. Je souhaite qu’elle sache qu’au-delà de l’aimer, j’ai une réelle affection pour sa personne et sa personnalité. Elle est fun, gentille, taquine, elle s’emporte parfois, ce qui n’est que normal car la colère est un sentiment valide. Le problème n’est pas au niveau du ressenti, mais de la manière dont on le manifeste. Je veux qu’elle sache tout cela, et que ça vienne directement de moi.

Je ne veux pas que ma fille doute une seule seconde de sa place dans ma vie et ce qu’elle représente pour moi. Je me suis retrouvée il y a quelques jours dans une situation où j’ai failli perdre la vie. Je n’ai pas paniqué une seule seconde, j’ai consacré le peu de temps que j’ai pensé me rester à trouver réponse aux questions suivantes : Est-ce qu’avant de partir j’ai fait ce que j’avais à faire à la maison et au boulot ? Oui. Est-ce que ma fille est entre de bonnes mains ? Son papa sera toujours là pour elle, j’ai toute confiance en ses choix car ils sont alignés au mien. Elle est en sûreté et en sécurité. Est-ce que ma fille sait que je l’aime ? Je le lui dis tous les jours, j’ai filmé de nombreuses vidéos avec elle dans lesquelles je le luis dis (elles sont accessibles sur un cloud), et je le lui ai écrit de nombreuses fois.

Une larme a roulé sur ma joue non pas de peur, mais d’apaisement. Je savais pouvoir partir en paix, alors j’ai attendu calmement que la mort me prenne… mais elle avait mieux à faire puisque je suis toujours là. Ces lignes que j’écris renforcent ma conviction selon laquelle une belle mort pour moi est celle où je pars avec la certitude que ma fille sait la place exacte qu’elle a eue dans ma vie, et que cette information vienne directement de moi. Si jamais j’ai un autre enfant, il aura lui aussi son journal pour les mêmes raisons.

J’ai acheté un carnet à Zaddy pour qu’il puisse lui aussi écrire à notre fille, qu’il puisse lui partager ce qui lui tient à cœur, ce qu’il souhaite qu’elle sache. Je ne veux pas que nous lui soyons racontés, mais que nous soyons toujours avec elle.


Ces deux méthodes de journaling sont celles qui me conviennent le mieux. La première est tournée vers la réflexion, et la seconde sur l’affect, deux moteurs dans ma vie. Les textes sont courts et vont droit à l’essentiel, alors je n’ai pas à écrire longtemps de ma main, donc je n’ai pas de crainte de me lasser en raison de l’inconfort que cela représente. Mes questions pour vous après lecture de cet article sont les suivantes : que pensez-vous de ces méthodes de tenue de journal et seriez-vous prêt.e.s à les adopter ? Répondez en commentaire.


Digressions n’a aucun compte sur les réseaux sociaux et je n’y suis plus souvent active non plus, une situation qui n’est pas près de changer. Pour vous tenir informés des activités ici, abonnez-vous au blog et au podcast qui y est associé, Les Papotages de C, disponible sur le blog sur toutes les plateformes d’écoute de podcasts.

Je suis joignable par mail à l’adresse mesdigressions@gmail.com.

17 comments
  1. Article très intéressant comme d’habitude.

    Concernant le journaling, j’ai essayé également de tenir un journal qui décrit mes journées. Mais après une thérapie suivie en septembre 2022, j’ai appris à écrire autrement dans mon journal, appelé cahier mammouth (à cause de la (fausse) fourrure sur les pages de couverture). J’écris dans le cahier mammouth par rapport à un évènement précis : une situation qui m’a mise en colère, un rêve, une réussite, etc… J’écris quand j’ai le besoin de le faire, quand j’ai besoin de transférer des émotions négatives de ma tête vers le papier ou tout simplement pour écrire mes moments de joie et à quel point je suis fière de moi. Cette manière de fonctionner marche mieux chez moi. Je fais également de l’écriture intuitive, méthode apprise en thérapie. Je me pose une question, je ferme les yeux, je me la répète plusieurs fois dans la tête, j’inspire, j’expire à plusieurs reprises jusqu’à ressentir le besoin d’écrire. Et j’écris tout ce qui m’est passé par la tête en rapport avec cette question.
    Quand je commence à avoir mal à la main, je continue avec un audio sur mon téléphone.

    Le journal Daily Stoic
    Je le trouve intéressant. Mais le fait qu’il n’y ait que 9 lignes pour répondre aux questions me semble assez court ^^’. Mais pourquoi pas essayer..

    Le journal pour son enfant
    Très très bonne idée. J’adhère complètement. Très rêveuse que je suis, je pense beaucoup au futur avec déjà 10 000 scenarii. J’ai par exemple une liste toute prête de prénoms de fille ou de garçon, une liste d’écoles que mes futurs enfants feront selon la ville, une liste d’activités en famille etc… Et parmi les activités, j’avais pensé à créer une boîte de souvenirs. Chaque mois, on aura un jour dédié ou chaque membre de la famille fera un petit collage de ses meilleurs moments du mois. Le but est d’alimenter la boite chaque mois et d’avoir une session en décembre, où on dépilera la boîte pour voir l’ensemble de nos souvenirs. Et c’est à faire chaque année.
    Tout ceci pour dire que j’aime beaucoup l’idée du journal pour son enfant et ta méthode pour le tenir. Je note cette idée donc dans ma liste d’activités.

  2. Merci pour ce partage.

    Moi je pratique le journaling dans des carnets mais surtout sur des applications ( My Diary, Life journal intime ). J’aime écrire et à tout moment de la journée, je peux me poser pour écrire ce que je ressens. Cette application sur le téléphone avec possibilité de sauvegarder sur le Google drive me convient parfaitement. Mais j’aime écrire également dans des carnets, c’est aussi une thérapie qui me permet de me décharger quand j’ai le cœur serré ou que je suis stressée.

    Le journal pour son enfant : C’est une super idée que j’ajoute à ma liste à faire quand j’aurai un enfant. Je pense aussi que c’est un concept qu’on peut appliquer à quelqu’un qui nous tient à cœur tels que nos parents par exemple (pour ceux qui sont très fusionnels avec leurs parents et qui sont dans des voyages à l’étranger pour raisons d’études) .

  3. Merci pour ce partage,
    Je prends souvent mon temps pour lire tes articles mais dès que j’ai lu le titre j’ai directement cliqué sur le lien. Je fais du journaling depuis le primaire et avec le temps et l’évolution j’ai troqué le carnet et le stylo avec soit un pc soit mon téléphone. Avant d’avoir ma fille j’écrivais pour elle chaque semaine mais aujourd’hui j’ai presque abandonné. Ça m’arrive décrire quand quelque chose m’a marquée ou alors lors d’une occasion spéciale. Je pense aussi que le fait de devoir écrire au stylo me fait souvent perdre le cours de mes idées or en saisissant je suis plus rapide.
    Dès que possible j’achèterai 3 carnets pour moi et 3 autres pour le papa qui va bientôt être loin de nous.

    Concernant le stoïcisme, en lisant ton partage je me suis rendue compte que je suis presque une personne stoïque, car face à plusieurs situations qui font paniquer ou qui entraînent certaines réactions cher certaines personnes, je suis souvent de en mode, ne t’affole pas, ça ne changera rien de toute les façons le fait est là donc calme toi et réfléchis. Je vais davantage me documenter sur le sujet.
    Au plaisir de te lire très vite:)

  4. Très intéressante cette méthode de tenir le journal.
    Tout comme toi, j’ai essayé de tenir un journal mais je n’étais pas constante alors j’ai abandonné d’autant plus que je n’écrivais que lorsque j’étais mal. Cette envie m’est revenue lorsque j’ai perdu mon Pere en 2020 et quelques jours après, on a été confiné suite à la Covid. Mon père était mon meilleur ami, alors inutile de vous dire qu’il me manque à toute circonstance. La seule façon que j’ai trouvé d’apaiser mon cœur face à ce vide c’est de lui écrire. Donc j’ai un petit carnet dans lequel je griffonne mes écrits à mon Pere. Ce n’est pas au quotidien, mais au fil des évènements et ce que je ressens.
    J’ai un garçon de 8 ans. On ne vit pas ensemble à cause d’une décision que j’ai prise de reprendre mes études. Mon Pere m’a aidé à garder l’équilibre dans les moments de doute et comme il me l’a appris, je parle à l’enfant ouvertement et lui dis que je l’aime à chaque fois qu’on se parle. Je lui écris aussi parfois. Je trouve ton idée géniale d’écrire à ta fille de cette façon. Je devrais songer à le faire pour mon fils.

    Merci de ton partage Befoune.

    1. Merci a toi de toujours prendre le temps de lires. J’aime beaucoup l’idee d’ecrire a ceux qui nous manquent et qui sont partis trop tot.

  5. Merci pour cet article très intéressant.

    Je suis bien évidemment pour le fait de tenir un journal. C’est un peu ce que je fais au quotidien à ma façon puisqu’on reste plutôt sur une version numérique dans laquelle je glisse des photos & vidéos. Ce n’est pas une chose que je fais de manière régulière mais je prends du temps pour coucher quelques mots avec des images lors d’événements particuliers. Cela me permet de les revivre quelque fois avec la même émotion qu’au moment des faits. Mais c’est surtout un moyen pour moi de narrer ma vie en mettant en avant les sentiments qui m’animent à l’instant T. De la même manière, je prends le temps pour écrire mes souhaits futurs à des moments précis de ma vie. Je me laisse le choix et le droit de revenir sur mes envies – rien n’est figé. Je peux souvent apprécier mon évolution dans le temps

    1. Article très intéressant. Merci Befoune. Bébé Caramel sera fière de toi.
      Pour ma part, tenir un journal ne m’a jamais réussi. Par-contre, j’ai un agenda dans lequel j’écris sur tout ce qui me touche bon ou mauvais, histoire de garder mes souvenirs mais aussi de vider de ma tête tout ce qui me ronge . l’idée de tenir un journal pour son enfant me plaît. Je vais m’y mettre pour mon petit humain aussi (j’emprunte le nom de Bébé Caramel).

  6. Ça m’a énormément émue de lire cet article merci.
    Je pense qu’adopter un journal pour son enfant est la façon la plus directe de lui dire réellement tout ce qu’on pensait. Les mots au quotidien ne suffisent pas pour exprimer forcément tous nos sentiments et il y a des choses qu’ils ne comprendront qu’en grandissant. Grandir avec des interrogations sur ses parents sur l’affection qu’on était sensé recevoir c’est dur. Je trouve que léguer un journal à son enfant est un magnifique cadeau. Ma question ce serait peut être quand prévois tu le lui donner? A Un âge particulier? Pour un événement ?
    Le stoïcisme je connaissais pas. Je pense que ça peut être très utile pour se recadrer et recadrer ses pensées. On réfléchit à tellement de choses pas forcément utiles et avoir un bullet qui permet régulièrement d’orienter ses pensées vers des questions essentielles j’achète. La paix du Coeur c’est si important et ça passe par ne pas s’attacher aux choses inutiles. Je vais chercher ou je peux m’en procurer un.
    Merci pour cet article Befoune 🥰

    1. Pour ce qui est de la date de remise du journal, le premier en tout cas, je prevois de le faire une fois que les tensions de l’adolescence vont commencer a se manifester et qu’on aura certainement du mal a communiquer.

      Je prevois de publier out un article sur le stoicisme ou je vais detailler la maniere dont om peut se l’approprier.

  7. Welcome back….
    J’aime beaucoup les deux méthodes présentée et j’avoue qu’elle me tente bien surtout le stoïcisme.
    Pour ma part j’écris quand j’ai des émotions violentes( généralement tristesse ou colère). J’écris quand j’ai envie parce que je n’aime me forcer à rien et quand j’ai le temps pour.
    Maintenant un peu dans la même démarche que la tienne ( du même mes motivations sont celles que tu as énuméré) j’écris une lettre a mes enfants à chacun de leurs anniversaire. Elles sont longues mais généralement il y a l’essentiel de l’année qui s’est déroulé avec chacun d’eux. Je pense toute fois à acheter un carnet pour documenter comme toi pour les choses qui m’auront marquées au courant de l’année ou si j’en ai envie

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