Lorsque j’ai publié mon premier article sur le minimalisme (mode de vie que j’ai adopté l’année dernière) intitulé Pourquoi et comment je suis devenue minimaliste, le commentaire qui est très souvent revenu a été le suivant :
« Tu peux te le permettre parce que tu es célibataire et sans enfant. Tout ça changera une fois que tu auras un homme et des enfants dans ta vie ! »
Aujourd’hui tout a bien changé.
Un homme en possession de toutes ses facultés m’a acceptée dans sa vie et j’ai la charge d’un petit humain. En gros ? Je suis en couple et j’ai un bébé.
Et je suis toujours minimaliste.
Comment j’y suis arrivée ?
Je vous demanderais comment vous êtes arrivés à continuer à faire le ménage une fois que vous avez été en couple ou que vous avez eu un enfant. La propreté est un mode de vie qui s’adopte, consciemment ou inconsciemment. Comment l’avez vous conservé alors que votre situation a changé ?
Le minimalisme semble effrayer beaucoup de personnes. Certaines se disent que les minimalistes vivent comme des démunis et se vêtent de haillons. D’autres estiment que nous ne profitons pas assez de la vie et que nous vivons de privation. Les 2 écoles de pensées font fausse route. Mais totalement.
Avant d’être un style de vie, le minimalisme est un état d’esprit. C’est la volonté de se débarrasser de tout ce qui est superflu et de ne s’en tenir qu’à l’essentiel qu’il s’agisse de relations humaines ou de biens matériels ou immatériels, ou même de ce à quoi nous accordons notre attention. C’est la volonté de ne pas trimbaler avec soi l’inutile, de ne pas se définir ou mesurer son importance par rapport à l’abondance de biens autour de soi. C’est le désir de se contenter de peu sans se forcer, de se limiter à ce dont on a besoin. Uniquement.
Lorsqu’on le comprend de cette manière, on comprend aisément qu’il est possible d’avoir 163 enfants et être minimaliste.
Si jusque là vous ne comprenez pas ce qu’est le minimalisme ou si vous souhaitez en savoir davantage, je vous recommande ce documentaire :
Il porte sur le parcours de The Minimalists, duo formé par Joshua Fields Millburn et Ryan Nicodemus qui apprennent à des millions de gens à vivre le minimalisme au quotidien. Le documentaire est riche d’infirmations et tend le micro à des scientifiques, mais aussi à des personnes de tous horizons qui vivent le minimalisme de manière plus ou moins drastique. Vous y verrez par exemple une dame qui a réduit sa garde-robe à 33 éléments, qu’il s’agisse de vêtements, de sacs ou de bijoux. 33. Oui, c’est un courant qui rassemble de plus en plus d’adeptes. Vous pouvez vous informer davantage sur la Méthode 333 (c’est le nom de ce courant) en cliquant sur le lien.
Trêve de digressions.
Revenons à nos moutons.
Minimaliste, en couple, un petit humain à charge.
Je dois avouer que la chose n’a pas été difficile. Le papa du petit humain est encore plus minimaliste que moi. Les biens matériels n’ont absolument aucune valeur à ses yeux, alors il en a très peu. C’est une personne à qui il est très difficile de faire un cadeau car… il n’a besoin de rien et n’est attaché à rien, si ce sont les personnes dans sa vie. Le reste ne compte pas vraiment.
L’appartement où nous vivons n’a absolument rien de superflu. Il n’y a pas de meuble supposé faire design uniquement. Si ce n’est pas utile, alors ce n’est pas nécessaire. Oui, on peut être accro au design d’intérieur sans en faire plus qu’il n’en faut. J’en suis la preuve. Nous ne possédons pas plus d’assiettes ou plus de verres qu’il ne faut. Nous n’avons pas de dressing. Nous partageons la même armoire qui est tout, sauf pleine à ras bord. Nos courses mensuelles ne varient quasiment pas car… nos goûts et nos besoins sont en quelque sorte figés. Nous n’achetons rien de superflu et vraiment, vraiment très peu pour le fun. Il est possible de se rendre au super marché sans liste, car les raisons pour lesquelles nous y allons sont claires et limpides.
La seule chose que nous possédons en abondance sont les livres. Pourquoi ? Parce que la connaissance acquise n’est jamais suffisante.
La raison pour laquelle nous accumulons des biens autour de nous est très simple : la mauvaise évaluation de nos besoins. Il y a une grande différence entre ce dont on a besoin et ce dont on a envie. La clé du minimalisme c’est la capacité à faire cette différence. C’est grâce à ce tri dans ma réflexion que je réussis à rester minimaliste malgré le fait d’avoir un bébé.
Lorsqu’il s’est agi de faire les courses pour le petit humain, je ne me suis pas basée sur mes envies. Je me suis limitée à ses besoins, à l’utilité des achats et aux possibilités de rangement des éléments acquis. Nous avons acheté beaucoup de vêtements, je dois l’avouer, mais pour une raison très simple : il a des vêtements jusqu’à l’âge de 1 an. Les vêtements de base j’entends. D’autres courses seront faites selon les besoins, et uniquement selon les besoins.
Absolument tout a été fait dans la mesure.
Par contre tous les achats sont de marque. Je vous l’ai expliqué dans mon article sur le minimalisme : il ne s’agit pas de vivre moins cher. Nous achetons des éléments de qualité qui nous durent longtemps, ce qui nous évite de remplacer ce que nous possédons. J’ai appliqué la même logique aux effets du petit humain. Étant donné qu’il ne possède pas de nombreux vêtements, ils doivent résister aux lavages et aux intempéries. Nous ne pouvions donc pas aller chez le chinois du coin.
Pratiquement tous les accessoires du petit humain sont blancs. Pourquoi ? Parce que ça permet de déceler rapidement la saleté, ça fait épuré, c’est sain et ça permet de ne pas réfléchir aux agencements de couleur et donc de ne pas acheter souvent à la recherche de l’accord parfait.
Lorsque je suis allée au Cameroun la dernière fois, je suis allée chez CICAM où jusqu’ici je trouve les meilleures serviettes en coton. J’en ai pris 10, toutes blanches, sachant qu’elles ne seront pas toutes utilisées en même temps. Elles dureront certainement toute l’année et peut-être au-delà.
Puis j’ai contacté le fournisseur de draps de ma mère. Rien de poshy. Il s’appelle Mike, il est au marché Congo, et il confectionne les meilleurs draps en coton que j’ai jamais utilisés. Donc 10 paires de draps blancs pour le petit humain. Le berceau sera certainement utilisé jusqu’à ses 2 ans, et 10 paires de draps ça fait 20 draps. Étant donné la qualité des achats, je ne pense pas que je reviendrai dessus.
Vous me direz « Mais les paires de draps doivent être utilisées en ensemble car il faut que le petit humain soit couvert la nuit ! » Les couvertures et oreillers pour bébés sont parmi les premières causes de mortalité (maladies non incluses). Alors c’est un drap à la fois. Pour le petit humain nous avons opté pour des gigoteuses (blanches bien entendu), deux pareilles, de différentes tailles, utilisables jusqu’à l’âge de 2 ans. C’est plus sécurisant et c’est hautement recommandé.
La décoration de sa chambre n’a rien de gneu gneu (arrêtons de prendre les enfants pour des cons !) du coup les éléments qui y sont peuvent servir jusqu’à ses… beaucoup d’années. Les meubles utilisés sont atemporels. La commode-table à langer par exemple est évolutive et a le dessus amovible, ce qui signifie qu’une fois l’espace de lange ôté, nous avons une commode toute simple et toute belle, avec des espaces pouvant servir à ranger des livres. Si vous me suivez sur Instagram alors vous avez certainement déjà vu cette commode.
Je ne jure que par l’évolutif. Je vous ai présenté sur ce même réseau social les achats évolutifs faits pour le petit humain, modèles et marques : son siège auto peut être utilisé jusqu’à l’âge de 2 ans ; son transat peut être transformé en fauteuil pour bébé une fois que l’enfant peut être libre de ses mouvements ; le porte-bébé peut être utilisé jusqu’à 1 an et l’écharpe de portage jusqu’à ce qu’on ne puisse plus supporter le poids de l’enfant dans cette position. En gros ? Quasiment rien à racheter.
Je l’ai dit en story ce matin, le petit humain ne possède aucun jouet. Comme mentionné précédemment, les achats n’ont pas été basés sur des envies, mais plutôt sur des besoins. Il ne s’agissait pas de voir une peluche, de l’adorer parce qu’elle est trop belle et de l’acheter. Honnêtement, tous les jouets achetés avant l’arrivée des bébés se basent très souvent sur une chose : les goûts des parents, des tontons et des tatas.
A leur naissance, les enfants n’en n’ont absolument rien à faire des nombreuses peluches qui décorent leur chambre. Ils ne les voient pas, ne les utilisent pas et n’en ont pas besoin. Notre approche est très simple : nous achèterons des jouets selon les besoins du petit. Quand je parle de besoins, je parle d’éveil, puis de distraction. Dans cet ordre.
Hier j’ai visité 3 magasins à la recherche du premier jouet du petit humain. Il est un peu plus alerte, alors le moment semble venu : je cherche quelque chose qui peut attirer son attention. Je suis rentrée bredouille. Pourquoi ? Parce que tout ce qui est proposé pour son âge ce sont des jouets qui chantent des berceuses, des jouets activés par les parents afin de jouer de la musique. L’enfant n’est en rien stimulé, il n’a aucun contact avec le jouet.
Nous avons sur YouTube de jolies comptines, des instrumentaux très apaisants, et la possibilité de faire des playlists de génériques de dessins animés entraînants (ce que j’ai fait). Alors pourquoi investir dans des jouets hors de prix alors que mon téléphone et mon abonnement internet font aisément le travail ? C’est ça le minimalisme.
Le petit humain ne possède aucun livre non plus pour le moment. Je lui lis des histoires publiées sur des sites internet. En ce moment j’aime beaucoup le site Il était une histoire. Leurs contes et légendes sont magnifiques. Je préfère acheter des livres lorsque le petit pourra les « regarder », et qu’ils seront donc utiles. Pour le moment il ne peut qu’écouter.
Depuis l’arrivée de cet enfant, je me suis rendue compte qu’élever un enfant de manière différente est très mal compris. Nous avons opté pour une éducation gender neutral. Rien n’est imposé à l’enfant. Il n’y a pas de code couleur, et son sexe est difficilement identifiable lorsqu’on le regarde. Ceci nous est souvent reproché. Pour le commun des mortels, le sexe doit pouvoir être identifié afin que chacun sache comment s’adresser à l’enfant ou quoi lui offrir comme cadeau. Un enfant semble être d’abord son sexe.
À ce propos, j’ai posté ceci sur Instagram :
Le petit humain ne possède absolument rien qui représente une « star » pour les enfants. Tarzan, la petite sirène, Peppa Pig, Robocar Poli, Blanche neige, Moana, Winnie l’Ourson… Nous n’avons rien de ce type et nous ne comptons ne rien avoir de ce type. Pourquoi ? Parce que nous ne souhaitons pas que l’enfant s’attache à un personnage parce qu’il est une fille ou un garçon (tout ce qui est petite sirène ou reine des neiges aura des paillettes par exemple, et tout ce qui est Robocar Poli sera bleu). Parce que c’est abrutissant. Parce que ça permet de ne pas acheter selon les tendances, ça permet de ne pas jeter l’objet une fois que l’enfant n’est plus obsédé par un personnage.
Par ailleurs, nous ne comptons pas lui imposer l’amour pour ces personnages, lui montrer à travers ces achats faits alors qu’il n’est pas encore conscient que les articles possédés doivent être absolument brandés.
Il a par contre un vêtement avec Bob Marley dessus. Pourquoi ? A cause de l’idéologie derrière ses combats. Beaucoup m’ont demandé si mon projet est que l’enfant fume du chanvre. J’ai ri, et je n’ai pas perdu mon temps à expliquer. Je le ferai ici. La philosophie de Bob Marley est l’une des meilleures qu’il m’ait été donné de lire. Les paroles de ses chansons sont affreusement révélatrices des tares sociales et des points sur lesquels nous devons nous focaliser pour des sociétés meilleures.
Nous œuvrons pour que le petit humain ait autour de lui du Bob Marley, du Tupac, du Lauryn Hill, du Lapiro de Mbanga, du Angela Davis, du Haile Selassie, du Jay Z, du Bill Gates, du Elon Musk, et non Moana. Ne nous méprenons pas. Le but n’est pas de détourner l’enfant de tout ce qui est de son âge. Loin de là. Nous lui faisons écouter des épisodes de Angie, détective en herbe par exemple. La sélection du contenu consommé chez nous est très sévère. L’idée n’est pas de protéger l’enfant du monde extérieur. Il sera certainement informé de l’existence de toute cette daube. Il l’aimera même très certainement. Mais ça ne doit pas être sa base. Ça doit être le superflu, l’accessoire.
Rien d’autre.
Ce matin j’ai écouté un épisode du podcast Simple Families, un podcast découvert très récemment à travers celui de The Minimalists. L’épisode est intitulé Too Many Toys ? et porte sur le fait d’acheter beaucoup trop de choses aux enfants : jouets, vêtements… Si vous n’aimez pas les podcasts, l’avantage avec Simple Families est que la transcription de tous les épisodes est disponible. Cliquez sur le lien et vous verrez.
Denaye Barahona dit dans l’épisode que les parents ont tendance à acheter de nombreux jouets aux enfants en pensant qu’ils ne s’ennuieront pas grâce à eux. La vérité est que les enfants jouent très peu avec les jouets, ou alors ils ne les manipulent pas très longtemps. Ils préfèrent découvrir le monde autour d’eux. Par ailleurs, ils font un jouet de tout. Ils peuvent créer tout un univers autour d’une feuille d’arbre.
Il est préférable selon elle (et selon moi) de privilégier la découverte, les jeux à l’extérieur ou encore le contact humain pour l’éveil de l’enfant. Un trop plein de jouets entraîne ce qu’elle appelle decision fatigue, quelque chose dont les adultes souffrent également quand ils ont le choix entre un éventail trop grand d’éléments. Pourquoi faire souffrir ses enfants ?
L’autre point négatif lorsqu’un enfant a trop de possessions est qu’il s’habitue au désordre. Rien ne peut être rangé comme il faut, alors tout traîne partout. Je vous l’ai dit dans mon premier article sur le minimalisme : chez moi chaque chose a une place bien définie. Si ça ne peut trouver de place, ce n’est pas conservé. Je ne cherche jamais rien. Je sais où est tout, et je souhaite que le petit humain adopte cela : l’ordre dans ses affaires.
Vous me demanderez certainement ce que j’envisage pour l’avenir.
La même chose.
Aucun achat ne sera fait parce que c’est l’usage. Nous n’aurons par exemple pas de yupala, ce machin supposé permettre aux bébés à apprendre à marcher. Selon des études scientifiques, c’est néfaste pour la colonne vertébrale et donc le dos de l’enfant. Oui, la science est l’un de nos chevaux de bataille.
Nous ne ferons pas de razzia de Noel ou pour les célébrations d’anniversaire. Les enfants n’en ont pas besoin et ont des désirs très simples. Pour ma nièce par exemple j’achetais des centaines de mille de cadeaux pour ses anniversaires (dès sa première année), mesurant son attachement au cadeau par rapport à son prix. Elle n’en avait absolument rien à foutre. Idem pour son frère.
Je me suis rendue compte après réflexion que je leur offrais des cadeaux qui me faisaient plaisir à moi. Je ne tenais pas compte de leurs désirs d’enfants. Un enfant de 4 ans n’en a absolument rien à foutre d’un appareil photo. Un bracelet coloré et fluorescent fait sa joie.
Forte de ce savoir, je donne la priorité à ce que l’enfant veut vraiment, mais aussi à ce qui peut lui être utile. Tout simplement.
Le plus important dans tout ceci n’est pas ce qu’on donne ou on ne donne pas à l’enfant. Le plus important est le message qu’on lui fait passer et qu’on fait passer à travers lui.
Ma plus grande victoire du moment est l’impact de l’éducation du petit humain sur ma nièce, mon tout premier enfant. Elle a posé une question une fois sur quelque chose que le petit humain devait absolument avoir étant donné son sexe selon le commun des mortels. Je lui ai répondu qu’il ne l’a pas parce que rien ne lui sera imposé. Il aura la liberté de choisir s’il veut de cette chose ou pas, et ne l’aura que lorsqu’il la demandera, si jamais il la demande. Elle a compris qu’elle aussi peut avoir le choix et a manifesté cette envie chez ses parents.
Victoire !
Le message qu’on fait passer à l’enfant et à travers lui.
Je vous avouerai que malgré mon fort caractère, il ne m’a pas toujours été facile de ne pas céder au naturel ou à la pression extérieure.
Tout récemment j’ai voulu acheter des vêtements au petit humain. Une impulsion, juste comme ça. Son papa m’a fait asseoir et m’a fait clairement comprendre que ces achats étaient inutiles. Le besoin n’était pas au niveau de l’enfant, mais au mien, et je devais régler le problème qui me donnait envie de brag à travers mon enfant. Il y avait effectivement un mal-être, et je me suis attaquée au problème à la source.
J’ai toujours voulu une éducation gender neutral pour le petit humain, dès le jour où j’ai su ma grossesse. Je vous l’ai dit, malgré la grave dépression dans laquelle elle m’a plongée, tout était savamment planifié. La dépression et la planification étaient 2 éléments parallèles. L’un n’a jamais affecté l’autre.
Par contre j’ai souvent douté et, face à l’incompréhension, je me suis souvent demandé si je faisais le bon choix. Pour me convaincre que j’allais dans la bonne direction, je me retrouvais à expliquer à des gens en long et en large pourquoi nous avions opté pour des prénoms mixtes et pourquoi nous n’aurions aucun code couleur par exemple. Je ressentais comme le besoin d’être validée par eux pour ne pas me sentir jugée. J’ai dû régler ce problème aussi. Mais je dois avouer que les commentaires peu bienveillants m’affectent toujours. Ça ne s’en ira pas du jour au lendemain.
Deux personnes qui ne me connaissent pas et qui ne m’ont jamais vue m’ont aidée à surmonter tous ces doutes, mais aussi à affiner mes souhaits et désirs pour le petit humain, pour la manière dont je souhaite lui faire découvrir le monde.
La première est Danielle Ahanda, ou @bestofd sur Instagram. Nous avons été enceintes au même moment, et la voir vivre sa grossesse m’a souvent donné de l’espoir pour la mienne. Son approche de la parentalité est jusqu’ici l’une des plus saines que j’ai eu à voir. Elle est non seulement minimaliste, mais elle pratique également la réutilisation. Elle n’achète pas inutilement. Elle a 2 filles et sait remettre au goût du jour les vêtements de la première pour la deuxième. Elle a réussi ce que je rêve d’accomplir : avoir des enfants pour qui la télévision se limite au film du samedi matin.
J’ai été éblouie par le fait que sa première fille lui dise que regarder la télé le samedi matin la perturbait dans le déroulement de sa matinée. Que demander de plus au Ciel, si ce n’est un enfant qui sait quelles sont ses priorités ? Ses enfants sont plus portés sur des activités de découverte que sur les écrans et toute la daube servie.
Je vous recommande de la suivre, vous en apprendrez des choses sur le minimalisme, la réutilisation et la parentalité positive. Son blog est plein de ressources sur ces sujets.
La seconde personne qui m’a aidée à cristalliser mes choix est Lindsay Vitz ou @MlleVitz sur Instagram. Son compte est un véritable rayon de soleil. Tout est dans la positivité. Son approche de la parentalité se résume à une seule chose : le respect mutuel. Sa petite Scottie a 2 ans, mais elle ne lui parle pas comme à un enfant taré et dépourvu de bon sens. Elle lui parle comme à une adulte, ce qui pousse la petite à faire pareil et à s’affirmer.
Mlle Vitz était elle aussi enceinte en même temps que moi et la lire lorsqu’elle écrivait sur ses maux de grossesse m’a permis de me sentir moins seule et moins incomprise. En ce moment elle met pratiquement tous ses vêtements en vente et souhaite ne conserver que l’utile. L’idée derrière est d’apprendre à ses filles à se focaliser sur l’essentiel, message qu’elle ne peut faire passer si elle n’adopte pas elle-même ce style de vie.
Je dois avouer que le fait d’avoir un compagnon qui a la même vision de la vie et de la parentalité que moi est ce qui m’a le plus aidée, et ce n’est pas fini. Savoir qu’à la fin de la journée vous êtes 2 dans cette aventure et que l’enfant ne souffrira pas d’un double discours est très, très rassurant. Le monde peut être contre moi, mais lorsque je ferme la porte de ma maison, toutes ces énergies ne comptent plus. Dans mon univers, tout est à sa place.
Bon… j’ai assez bavardé.
Si vous souhaitez en savoir davantage, posez des questions en commentaire, tout simplement. Et si vous souhaitez vous lancer dans l’aventure minimaliste, The Minimalists a créé toute une feuille de route pour vous ici : c’est un ensemble de ressources à lire, à regarder ou à écouter. Si c’est trop long pour vous, alors je recommande le dernier épisode de leur podcast intitulé Starting Minimalism. Si vous préférez les vidéos, alors vous pouvez les regarder avoir cette discussion avec leur invité ici :
A présent je ne sais pas si l’article doit aller dans la rubrique Ce que j’écoute ou Ce que je regarde car il est autant question de podcasts de que de vidéos. On va faire les fous, on va sélectionner la rubrique qui a eu le moins de contenu récemment entre les 2 !
Photo : Scott Webb
PS : peu de gens le savent, mais il est possible de surligner ou de répondre à des passages d’articles, comme c’est le cas sur Medium. Ce serait bien d’utiliser cette fonctionnalité pour que je sache quelles sont les parties du texte qui ont retenu votre attention. Et puis, il faut bien que mon argent serve à quelque chose puisque j’ai payé pour cette fonctionnalité !
Digressions n’a aucun compte sur les réseaux sociaux, une situation qui n’est pas près de changer. Pour vous tenir informés des activités ici, abonnez-vous au blog, tout simplement.
Je suis disponible par mail à l’adresse mesdigressions@gmail.com et sur Instagram à @c_befoune.
38 comments
Bonjour C.Befoune. L’approche est intéressante pas seulement pour le mode de vie et la propreté mais pour affirmer son être, l’assumer pleinement. Je me documenterai davantage sur le sujet. Toutefois l’adresse pour obtenir des draps d’excellente facture ne serait pas de refus…si possible. Comme toujours un plaisir de te lire. Merci.
Je demanderai le numéro à ma mère et je te l’enverrai par mail. SI je ne le fais pas, s’il te plait rappelle le moi…
Bonsoir Befoune. J’ai pris bonne note de tes expériences et recommandations.
Il y a cependant quelque chose qui m’inquiète. Quand tu parles du fait de ne pas imposer des choses au petit humain selon son sexe, ne crains tu pas qu’en grandissant qu’il ne sente pas la nécessité de s’intéresser au genre opposé ?
Quand je parle d’intérêt, j’entends par là lien sentimental.
Je ne pense pas qu’on crée un homosexuel (sauf dans des cas extrêmes d’abus sexuel). Ses penchants sexuels dépendront de ses envies. Le but ici n’est pas de forger cet aspect, mais plutôt d’inculquer le respect indépendamment du genre et faire exploser la barrière mentale socialement imposée, consciemment ou inconsciemment.
D’accord
Merci beaucoup
Salut Befoune (je me demande toujours si la petite voix dans ma tête le prononce correctement haha).
C’est toujours un plaisir de te lire.
Un plaisir ?
Un challenge, c’est mieux dit.
Je me sens toujours confrontée à une personne qui a un niveau incroyable de awareness. Qui pense chaque chose qu’elle choisit de faire et de dire. C’est challenging.
Je crois qu’une très bonne communication sera votre plus grand allier dans cette aventure d’apprentissage à votre bout de chou.
Nous on attend toujours de pouvoir l’appeler par son prénom. 😁
Je dois t’avouer que je vis moi-même ce challenge au quotidien !!
Pour ce qui est du nom du petit humain… je ne sais pas encore si je le dévoilerai… 😜
Tchaiiii copine. Je t’ai toujours dit depuis l’annonce de ce projet, que tu serais une maman extraordinaire. Je viens encore d’en avoir la preuve parfaite.
Je ne sais pas si je deviendrai totalement minimaliste un jour mais il y a plusieurs valeurs dans ce projet de vie que je partage.
En ce qui concerne l’éducation de ma fille, je trouve ces derniers temps que j’ai encore beaucoup à apprendre et à lire par rapport à là où son père et moi voudrions exactement la mener, et ce que j’apprécie dans ton article, c’est qu’il me donne une petite gifle à cet égard. Ma fille est par exemple devenue une mini accro de télé alors que ce n’était pas prévu. Il est encore temps de faire différemment, juste rappel.
Merci de partager avec autant de simplicité et de vérité tes différentes expériences.
La télé, les téléphones, les tablettes, les écrans. Ma hantises !!!! Pour ce volet là tourne toi vers @bestofd sur Insta. Elle a fait un travail magnifique avec ses filles.
La vérité c’est que pour sortir de ce travail, ça demande beaucoup de présence et d’investissement de soi et mon challenge est plutôt là. On peut faire énormément de choses avec les enfants mais ça demande de se libérer soi-même. Quand ils sont plus petits (bébés en l’occurence), tu peux faire tout avec eux en les portant, donc c’est moins grave. A trois ans, pour l’occuper sans télé, sans trop de jouets, il faut colorier (ça on le fait régulièrement), créer des activités etc… Donc je dois travailler à améliorer. Là où j’ai un peu évolué c’est qu’on a plus de cable. On choisit les programmes donc voilou. Mais bon, comme toujours, je sais que ça ira.
« On peut faire énormément de choses avec les enfants mais ça demande de se libérer soi-même. »
L’histoire de ma vie…
« Là où j’ai un peu évolué c’est qu’on a plus de cable. » Bonjour et Bravo! Ce n’est pas qu’une « petite » évolution à mon avis. Bravo!
Votre article traite de la question du minimaliste par l’exemple. Et j’avoue que même les non initiés y trouveraient de quoi se lancer. Par contre, je me demandais si la plume aussi devrait suivre le mouvement. Minimaliste à l’écrit, pourquoi pas ? Dire beaucoup de choses en peu de mot…
Vous semblez être nouveau dans le coin alors Bienvenue ! Ici peu d’articles comptent moins de 3000 mots. Ce n’est pas pur tout le monde, il faut l’avouer. Seuls ceux qui aiment aller au fond des choses restent.
Dans ce cas le minimalisme ne touche pas à la plume ? Non rien de méchant. Je suis là depuis un moment, sauf que c’est mon premier commentaire.
Aucune chance que ça arrive !
Et pourtant…
Si tu le souhaites, tu peux créer un blog à articles minimalistes. Soyons le changement que nous souhaitons voir. Bonne journée !
Drôle de manière de détourner le sujet. Dommage que je que je ne sois pas minimaliste. Doublement désolé de découvrir la limite de ce concept. Bonne soirée !
Let me roll my eyes on this please !
Le minimalisme est limite parce que je ne fais pas des articles minimalistes.
Je préfère clore la discussion. Je n’y accorderai pas plus de temps et encore moins de l’énergie.
Eh ahhhh snif. C’est comme si mon commentaire n’a même pas été enregistré Vendredi soir
Maaaaaaaais non !
Lorsque j’ai lu le titre de cet article, je ne savais pas ce que c’était qu’être minimaliste, je suis donc allé chercher, même après avoir lu des explications je ne comprenais toujours pas la logique derrière. Et Quand j’ai lu l’article ensuite, j’avais parfaitement compris tes explications, mais je ne comprenais pas quand même. Je me demandais pourquoi. je n’avais donc fais aucun commentaire. Je devais travailler trois jours dans des villages de Dassa. Dassa c’est une commune avec des collines, la vue est assez agréable. Hier, nous sommes passés dans un village, les gens autour de leur cases avaient des gens, des fleurs autour des cases, il y avait même une case avec un dispositif pour des pigeons et ils étaient autour. C’était vraiment beau. En ce moment je me dis, ils n’ont pas un million de vêtements, pas des chaussures pleins les valises, rien de superflu,mais il y régnait la beauté, la Paix. Dans les villes nous avons l’impression que plus nous avons de bien matériel plus nous serons heureux. Alors que l’objectif est de se trouver. Je ne me sens pas du tout prête pour rejoindre la communauté minimaliste, mais j’ai enfin compris. Et pour avoir ce mode de vie il faut avoir vraiment beaucoup appris, il faut s’être trouvé. Je me cherche toujours, et j’espère arrivé un jour à ce niveau d’accomplissement personnel. Je suis un peu allé dans tous les sens, j’espère que tu pourras comprendre ce que j’essaie de dire.
Toujours un délice de te lire
« Et pour avoir ce mode de vie il faut avoir vraiment beaucoup appris, il faut s’être trouvé. » C’est totalement vrai. J’ajouterai également que le fait de se trouver ne signifie pas qu’il n’y a plus aucun moment de doute, aucun moment où on a envie d’entrer dans un magasin et d’acheter toutes les fringues possibles pour combler un vide. Ca m’arrive parfois, et je l’ai dit dans le texte. La clé est de questionner sa lucidité et de gérer le problème qui a mené à ce vide.
Très heureuse de te lire sur ce sujet. En effet j’ai décidé d’adopter cette manière de faire après un événement tragique. La perte d’une personne très importante et qui de son vivant ne manquait presque de rien en terme de matériel. Mais après son décès
j’ai pensé longtemps a la gestion qui sera faite de ses multiples affaires. J’ai décidé de ne plus en accumuler et d’acheter seulement ceux dont j’ai réellement besoin. Du coup le poids de mes affaires reste statique. Si je décide d’acheter de nouveaux vêtements je dois d’abord vider une bonne partie qui ne me sont plus utiles. C’est comme ça que j’y suis arrivée. C’est choquant pour certains de parler de mort et tout mais c’est bizarrement cela qui m’a convaincue de ne plus accumuler des choses inutiles.
Bien a toi C. Befoune.
Je n’avais pas pensé au volet « gestion des affaires apres décès », et je dois avouer que voir la chose sous cet angle motivé encore plus. Je suis vraiment, vraiment contente que tu ais changé de direction.
Bonjour @Befoune
Merci pour cet autre partage, généreux, riche et parfois bouleversant.
J’ai fait quelques recherches sur le minimalisme après avoir lu le début de l’article, avant de continuer la lecture quelques jours plus tard (pas facile d’être une locomotive à vapeur😂😂😂).
On apprend vraiment chaque jour, Merci.
« Avant d’être un style de vie, le minimalisme est un état d’esprit. C’est la volonté de se débarrasser de tout ce qui
est superflu et de ne s’en tenir qu’à l’essentiel qu’il s’agisse de relations humaines ou de biens matériels ou
immatériels, ou même de ce à quoi nous accordons notre attention. » Définition si accessible, limpide (pour que même moi je comprenne 😊😊😊) Tout un programme! Intéressant, attirant, même si pas facile à mettre en oeuvre.
« Si ce n’est pas utile, alors ce n’est pas nécessaire. » Dire que ce sont des contraintes matérielles qui m’ont réellement poussé à commencer à raisonner comme ça à un moment donné. Pourtant it is the way to go! Tant pour des raisons liées à l’éducation, à l’environnement, à la gestion des finances, etc.
Élever un enfant différemment – loin du suivisme que je qualifierai de moutonnier, loin du conformisme aveugle – est en effet loin d’être facile; et l’euphémisme est FORT. Mais il est important de tenir bon, dans l’intérêt de la prochaine génération.
C’est avec joie que je rappelle – par exemple – à mon petit patron qu’il n’y a pas de couleurs pour les filles vs couleurs pour les garçons. De toute façon, même quand je m’oublie, ma Patronne veille. Elle est encore plus activiste de ce côté là que moi.
« Je l’ai dit en story ce matin, le petit humain ne possède aucun jouet. » J’avoue que j’ai « buggé » quand j’ai lu ça. J’ai voulu crier à l’extrémisme 😂😂😂, mais je me suis ravisé par la suite en lisant par la suite:
« Notre approche est très simple : nous achèterons des jouets selon les besoins du petit. Quand je parle de besoins, je parle d’éveil, puis de distraction. Dans cet ordre. » Entièrement d’accord avec l’idée d’acheter en fonction des besoins, et de privilégier l’éveil, puis la distraction.
Formidable! Félicitations aux deux parents du petit être!
Le consumérisme ambiant fait tout pour pousser à des achats compulsifs, à des choix irréfléchis, mais il est de notre responsabilité de se questionner à chaque fois, de faire les choses pour les « bonnes » raisons, et non par réflexe pavlovien.
Concernant ta recherche infructueuse de jouets: Que penses-tu des briques de construction emboîtables (évidemment suffisamment grosses pour éviter qu’il les avale) de différentes couleurs? Bref des jouets qui peuvent susciter créativité, éveil des sens de bébé, sans le rendre consommateur passif d’un bruit/d’une sonnerie abrutissante. (Loin de moi l’idée de penser que tout son est abrutissant hein 😂)
« Un enfant de 4 ans n’en a absolument rien à foutre d’un appareil photo. » Si tu parles d’un appareil photo e n j o u e t, je ne suis pas d’accord avec toi, surtout s’il faut généraliser.
Merci pour Angie détective en herbe. Téléchargement en cours pour mon petit patron.
» L’idée n’est pas de protéger l’enfant du monde extérieur » Je pense que nous parents avons la responsabilité de les protéger du monde extérieur. Du moins pendant qu’ils sont encore si fragiles. Les protéger en bâtissant leur caractère, en les préparant à ce monde, de manière à ce qu’ils soient plus outillés, plus aguerris quand ils y seront confrontés. puisqu’ils y seront confrontés de toute manière, comme tu l’as rappelé.
« éducation gender neutral » Je ne connaissais pas l’expression « gender neutral », Thanks once more.
« Ses enfants sont plus portés sur des activités de découverte que sur les écrans et toute la daube servie. » Très bien. Perso, #TeamNoTV depuis bientôt trois ans, et contenus auxquels a accès le petit patron sont filtrés. Il y’a tant de choses à découvrir dans la nature autour de nous, une créativité qu’on peut éteindre quand on laisse la télé dicter le rythme aux enfants (comme aux adultes).
« Je ressentais comme le besoin d’être validée par eux pour ne pas me sentir jugée. J’ai dû régler ce problème aussi. Mais je dois avouer que les commentaires peu bienveillants m’affectent toujours. » C’est normal que ces commentaires t’affectent encore. Tu n’es pas « en fer » @Befoune. Leur impact sur toi diminuera certainement avec le temps, et ça risque de se transformer même en compassion pour les auteurs, car parfois c’est par ignorance qu’ils défendent les positions qui sont les leurs. Une ignorance qui peut (va?) coûter cher à la prochaine génération.
Merci encore pour le témoignage. Non pas que je me sente moins extrémiste (rires), mais ça fait toujours plaisir de réaliser que notre « folie », ma Patronne et moi ne sommes pas seuls. Bon week-end à vous trois.
« « Si ce n’est pas utile, alors ce n’est pas nécessaire. » Dire que ce sont des contraintes matérielles qui m’ont réellement poussé à commencer à raisonner comme ça à un moment donné. Pourtant it is the way to go! Tant pour des raisons liées à l’éducation, à l’environnement, à la gestion des finances, etc. »
Jusqu’ici je n’ai vu aucun inconvénient au minimalisme. Sur absolument aucun volet.
« « Si ce n’est pas utile, alors ce n’est pas nécessaire. » Dire que ce sont des contraintes matérielles qui m’ont réellement poussé à commencer à raisonner comme ça à un moment donné. Pourtant it is the way to go! Tant pour des raisons liées à l’éducation, à l’environnement, à la gestion des finances, etc. »
C’est justement, mais alors justement à ce type de jouets que je pense quand l’humain sera plus grand. Et franchement les trucs sonores sont un calvaire, surtout pour les parents !
« « Un enfant de 4 ans n’en a absolument rien à foutre d’un appareil photo. » Si tu parles d’un appareil photo e n j o u e t, je ne suis pas d’accord avec toi, surtout s’il faut généraliser. »
C’était (oui c’était, il a fini bousillé des jours après) un vrai appareil, pas un jouet !
J’adore tes commentaires. Ils poussent toujours la réflexion plus loin !
Bonjour @Befoune
« C’était (oui c’était, il a fini bousillé des jours après) un vrai appareil, pas un jouet ! » Désolé, mais je n’ai pas pu m’empêcher de rire 😂😂😂.
Tu avais quand même fait fort avec l’appareil photo, rires. On apprend chaque jour, et nos neveux/nièces contribuent à la transformation des apprenti-tontons/tatas en parents +/- aguerris.
ça me rappelle mon 1er neveu en Décembre 2001 et Décembre 2002. Les jouets que son tonton étudiant achetait avaient une durée de vie de moins de 24 h. Comme je dis souvent , il n’y a pas de mauvaise expérience: Soit on gagne, soit on apprend, et quand on apprend, c’est qu’on a gagné quelque chose. J’ai appris de ces 2 expériences à mieux choisir les « jouets » (en fait, à me tourner plus vers ce qui relève plus de l’éveil que de la pure distraction).
« J’adore tes commentaires. Ils poussent toujours la réflexion plus loin ! » Thanks for your kind words, excellente semaine.
L’appareil photo ! Il n’a pas duré un mois !
Comme tu l’as dit, j’ai appris de mes erreurs : j’effectue une investigation profonde pour savoir ce qu’ils aiment vraiment et je le leur offre. Parfois ça ne coûte pas plus de 3000 FCFA. Au départ acheter des cadeaux aussi peu coûteux me donnait l’impression de ne pas valoriser ma relation avec eux. Mais leur joie à la réception de ces cadeaux m’a vite remise sur le droit chemin.
« Au départ acheter des cadeaux aussi peu coûteux me donnait l’impression de ne pas valoriser ma relation avec eux. Mais leur joie à la réception de ces cadeaux m’a vite remise sur le droit chemin. »
Oui, mine rien la valeur est (selon moi) plus dans:
– l’usage,
– l’émotion créée,
– les moments de qualité engendrés,
– l’éveil suscité
– le symbole;
que dans le prix ou la grosseur du cadeau.
« L’appareil photo ! Il n’a pas duré un mois ! » Donc l’enfant l’a même utilisé pendant plus d’une semaine sans que ça ne se gâte. Pour un enfant de 4 ans, je pense que le neveu / la nièce mérite des félicitations 👏👏👏. Tata devrait être fière de lui, même si l’expérience est mémorable 😀😀😀
Mes pauvres « investissements » 😭
Bonjour, je suis arrivée sur votre blog et cet article en cherchant de quoi a besoin un bébé minimaliste.
Je suis un peu surprise par ce que vous écrivez sur les draps : je ne comprends pas bien comment un bébé peut avoir besoin de 20 draps et je ne trouve pas ça minimaliste du tout. Même en supposant que vous changez le drap du berceau tous les jours et que vous lavez une fois par semaine, il y en aurait déjà bien assez avec une dizaine.
De mon côté j’ai acheté 2 draps pour mon bébé à venir et je me suis demandé si un seul ne pourrait pas suffire.
Du coup je suis intéressée de connaître votre utilisation des draps. C’est une vraie question et absolument pas un jugement !
En espérant que vous lisiez ce commentaire posté sur un article un peu ancien ! Merci d’avance !
Hello Veronique, les 20 draps ne sont pas achetés pour être utilisés en même temps. Ma planification était sur 3 ans au moins. J’espère que ça répond à la question.
Bonjour et merci beaucoup pour votre réponse !
Par contre ça ne répond pas réellement à mon interrogation car je pense que des draps de bonne qualité durent bien plus longtemps que 2 ou 3 ans et qu’il n’y a donc pas lieu de les renouveler tant que le bébé ne change pas de taille de lit. Donc je ne vois toujours pas l’utilité d’autant de draps ☺
Ou sinon c’est qu’il y a peut être quelque chose auquel je ne pense pas pour le moment…
Merci et bonne journée !
Les draps sont blancs. Entièrement blancs. Un bébé fait des tâches ou des tâches peuvent être faites par d’autres personnes. 3 ans sans aucune tâche c’est peu probable. Si vous lisez les articles sur les finances personnelles alors vous savez que mes achats sont budgétisés et que je les répète le moins possible. J’ai budgétisé pour ce nombre de draps en tenant compte de leur blancheur et puis voila.