Au-delà du su, au-delà du vu

14 minutes

J’ai 2 comptes Instagram.

Je vous l’ai dit dans l’article Crier au fond d’une cage, oui mais pourquoi ? lorsque j’ai décidé de « changer de vie », je me suis créé de nouveaux comptes sur les réseaux sociaux, notamment Facebook et Instagram. Si vous avez lu cet article, alors vous savez l’histoire autour de mon premier compte Facebook. Je dois avouer n’avoir pas parlé à Cyrille de mon second compte Instagram, alors il a échappé au massacre.

Ce second compte est inactif. Bon… inactif c’est beaucoup dire. J’ai effacé la majeure partie des photos, et je n’interagis avec personne dessus. Ce à quoi il me sert est très simple : stalker tous ceux que je ne veux pas sur mon feed épuré, celui du compte que vous connaissez tous, @c_befoune.

J’ai besoin de rester informée sur ce qui se fait dans certains domaines que je ne listerai pas ici. De toute façon, ça ne nous intéresse pas. Ce qui nous intéresse aujourd’hui est que sur ce compte, je suis l’activité de Khloé Kardashian. Pourquoi ? Parce qu’à l’époque où je me nourrissais de Keeping Up With the Kardashians et toutes les émissions du genre, je la trouvais « vraie » dans toute cet océan de « faux ». Ça a bien changé depuis.

Donc hier je suis allée sur ce compte pour voir un peu ce qui se passe loin de l’univers sain que je me suis créé, et dans les stories de Khloe Kardashian, elle a partagé un épisode de podcast dans lequel elle était l’invitée. Vous savez tous que dès que j’entends, je vois ou je lis le mot podcast, mes antennes se mettent à bouger. 

Je n’avais jamais entendu parler du podcast en question : On Purpose with Jay Shetty

Dans sa story, Khloe a partagé des extraits de son passage qui m’ont semblé drôlement intéressants. La vérité est que je trouve aujourd’hui toutes les Kardashian un peu… vides, du coup il m’a semblé intéressant de découvrir un podcast avec une Kardashian comme invitée (était ce de la merde ou…). Il m’a semblé encore plus intéressant d’écouter ce que la Kardashian en question avait à dire.

J’ai immédiatement ouvert mon application d’écoute de podcasts préférée, Pocket Casts (qui est à présent gratuite, soit dit en passant), et je me suis abonnée. Ce matin en préparant la journée du petit humain, j’ai écouté l’épisode en question et je dois avouer que j’ai été bluffée.

J’ai adoré.

Avant de vous présenter mes key take away de la discussion entre Khloe et Jay, je partage avec vous le descriptif de l’épisode : On this episode of On Purpose, I sat down with Khloe Kardashian. Khloe is most well-known for her role on the reality television series Keeping Up With The Kardashians.  She shares the importance of taking responsibility for your pain, and the need to regularly self-reflect. Khloe reminds us that we should never invalidate other people’s feelings, and how to rise above the negativity of social media. 

Place à mes key take away. Je les listerai pour rendre la lecture plus fluide et ordonner le rendu de mes réflexions autour des propos de Khloe Kardashian.


1- Les gens ne comprennent ce qui est dit que selon leur niveau de perception.

Cette phrase a résonné en moi. Comme on le dit en anglais, it hit me hard !

Dans ses stories et son fil d’actualité, Khloé partage parfois des réflexions, des messages de motivation, du contenu de ce type. Je dois avouer que je n’y faisais pas vraiment attention lorsque je traînais sur mon autre compte. Je les lisais à peine, car je me disais « pffffff encore une de ces stars qui veut se faire passer pour un life style guru !! ».

Dans le podcast elle explique que ces messages sont des réflexions sur sa propre vie, des réflexions qu’elle mène lorsqu’elle traverse des moments difficiles (sa récente séparation avec le père de son enfant par exemple) ou des moments de doutes. Je dois avouer l’avoir prise plus au sérieux une fois que j’ai entendu ses explications autour de ceci. Oui, je l’avais jugée sans me soucier de l’envers du décor. Mais ceci n’est pas le propos.

Les réactions reçues suite à ces partages sont parfois dures. Lorsqu’on est une personne je dirais exposée, certains individus se permettent très souvent de croire que ce qu’on dit est dit afin qu’ils donnent leurs avis, évaluent, soupèsent, jugent. Le pire est que très souvent, les mots partagés ne sont compris que sous le prisme de la réalité de celui qui lit. Un esprit limité a forcément une compréhension erronée de ce qu’on dit, et lorsqu’il décide de donner son avis…

J’ai personnellement vécu cela lorsque j’écrivais sur Medium. Avec Elle Citoyenne j’étais sous les feux des projecteurs, et certains se faisaient un plaisir de décortiquer ce qu’ils croyaient avoir lu ou perçu de mes textes. Les réactions les plus dures ont été reçues après la publication de l’article Travailler avec acharnement pour réussir : l’envers du décor . J’ai été accusée des pires choses. Je préfère ne pas les répéter ici. Mes méthodes de travail et mon style de vie ont été au centre de discussions et de threads sur les réseaux sociaux pendant des jours. Je n’ai pas réagi, mais je peux vous assurer que j’ai été très affectée par ce qui a été dit.

Je n’ose imaginer l’ampleur de la chose lorsque ce sont des millions et des millions de personnes qui se concentrent sur votre cas. 

Les personnes en vue sont tout d’abord des personnes avant d’être en vue. Les méchancetés les touchent autant qu’elles pourraient toucher n’importe qui. Elles ne sont pas moins humaines. Le but de leur partage n’est pas de recueillir des avis, avis très souvent erronés. La croyance selon laquelle si c’est montré publiquement alors tout le monde peut en faire ce qu’il veut devrait cesser d’exister. Si ce qui est montré ne vous intéresse pas ou va à l’encontre de votre style de vie ou de vos criyances, passez tout simplement votre chemin. Si ce que vous avez à dire n’a aucune valeur ajoutée, conservez-le précieusement dans votre cerveau, car là est sa seule place.

 

2- Keeping Up With the Kardashians ne présente qu’un aspect limité de sa personnalité.

Lorsqu’une personne est connue du public, beaucoup pensent la connaitre intimement. La majorité pense que ce qui est présenté sur les réseaux sociaux ou dans les magazines, ou même sur les blogs tenus représente toute la vie de cette personne.

Faux.

La vérité est que chacun montre au public ce qu’il a envie de montrer.

Dans le cas de Khloe Kardashian comme dans celui de nombreuses personnalités publiques, elle ne montre que ce qui intéresse l’audience. Le reste fait partie de la sphère privée, de l’intime. 

Je doit avouer que comme nombre de gens, j’ai réduit Khloe Kardashian à la femme au visage plein de botox présentée partout. J’ai été jusqu’à écouter cet épisode de podcast pour que mon point de vue soit renforcé : elle était selon moi aussi vide à l’extérieur qu’à l’intérieur. La preuve que je me suis trompée ? Je lui dédie tout un article. Qui l’eut cru ?

J’ai été charmée par sa perception de la famille, de la maternité, de la gratitude, de l’empathie, de la considération de l’autre. Je n’aurais pas cru qu’il y avait quelque chose au-delà  des pastilles pour la pousse de cheveux et des thés amincissants. 

Juger trop vite.

Tel est le péché dont j’ai été une fois de plus coupable.

 

3- Nous devons être responsables de nos émotions, de nos ressentis.

On se complaît très souvent à accuser les autres de nos maux. Il arrive parfois qu’ils en soient coupables. Oui, il arrive parfois qu’ils soient à l’origine de nos ressentis. Toutefois, ils ne sont pas responsables des conséquences de ces maux sur la durée : seuls nous pouvons décider de l’ampleur des retombées d’un mal une fois que nous en prenons conscience.

C’est la faute de… 

Il m’a trompée, c’est sa faute si je ne crois plus aux hommes.

Elle m’a menti, c’est sa faute si je ne crois plus en l’amitié.

Faux.

En réalité ce qui se passe est que nous décidons de réduire 7 milliards et plus d’humains sur terre à une tromperie d’un seul humain. C’est comme jeter un sac de riz de 30 kg parce qu’on y a trouvé un grain de riz non écossé. C’est comme affamer sa famille ou son village à cause d’un grain de riz non écossé.

Une personne ou un fait peut être à l’origine de nos maux, de nos douleurs, de nos frayeurs, mais seuls nous décidons du pouvoir que nous lui donnons sur le long terme. La vérité est qu’une fois que cette personne nous fait mal, elle passe à autre chose. Nous sommes ceux qui faisons le choix de ne jamais quitter ce moment oublié depuis longtemps par l’autre.

Par ailleurs, il est toujours plus facile d’accuser les autres. Ce qui nous amène au key take away suivant :

 

4- Certaines personnes préfèrent rester misérable car elles ne veulent pas sortir de leur zone de confort.

La peur est ce qui explique le mieux ceci, et Khloe le dit clairement.

Le premier pas vers la sortie d’un état de misère interne est l’acceptation du fait qu’on soit miséreux. Beaucoup fuient cette réalité et se voilent la face en se convaincant que l’univers entier est contre eux. Cette certitude conduit très souvent à une aigreur qui se manifeste par de la méchanceté gratuite.

Il est toujours plus facile d’accuser l’autre, quelles qu’en soient les conséquences. Même si ces conséquences nous valent une vie entière de bonheur et d’acceptation de soi.

 

5- Personne ne devrait accepter de voir son ressenti invalidé.

J’ai écouté cette partie 2 fois car je m’y suis reconnue.

Parce qu’elle est riche et célèbre, Khloe Kardashian dit souffrir du fait que la majorité pense qu’elle n’a pas le droit d’avoir des problèmes ou d’avoir mal sur le long terme.

« Oh so money means you don’t have problems  ? »

« I don’t care who you are, problems are problems… to attack somebody else for what is considered their problems, I jusrt find really counter productive. »

Pendant toute la durée de ma grossesse j’ai vécu un tourment psychologique innommable. Vous en avez eu un aperçu à travers certains articles ici sur Digressions. Une grossesse ne dure pas 4 jours. Elle dure environ un an, à 3 mois près.

Je me suis souvent entendu dire vers le milieu de ma grossesse « On en est encore là ? Ça ne t’est pas encore passé ? Tu n’as pas encore traversé ça ? ». Ces personnes ont apposé, comme l’a dit Jay durant le podcast, une date d’expiration sur mon ressenti. C’est cool au début de la grossesse, mais après 4 semaines ça doit être terminé. Il ne s’agissait pas de moi. Je n’étais nulle part dans l’équation. Il s’agissait de la durée qu’ils avaient décidé être valable pour une douleur, qu’elle soit leur ou pas

Pour paraître normale, je devais faire fi de mon ressenti et prétendre que tout allait bien afin qu’eux soient bien. C’est dégoûtant. Je n’ai pas d’autre mot. Et ça fait très, très mal. Surtout lorsque ça vient de proches.

Un autre aspect de ceci a également été abordé. Dire qu’un événement ne nous blesse plus mais continuer d’en parler signifie tout simplement qu’on ment. Si on en parle encore alors ça reste d’actualité. Après mon texte sur les leçons apprises des relations amoureuses entre mes 20 et 30 ans, des gens qui savent qui est le mec qui est supposé m’avoir traumatisée ont pensé que j’en étais encore amoureuse. Si j’en parle encore des années après, alors ça ne fait aucun doute. Je l’aime. Point.

Sauf que…

Parler d’une douleur passée peut être le meilleur moyen de la conserver actuelle. Dans le même temps, parler d’une douleur passée avec aisance, détachement et même drôlerie peut être la meilleure façon pour soi même de savoir qu’elle est bel et bien passée. Seule la personne qui en parle sait exactement à quel point elle en est. Au lieu de spéculer et de décider, posez la question et acceptez la réponse telle qu’elle vous est donnée. Ça vous permet de cesser de réfléchir à des sujets qui ne vous concernent pas, et ça vous permet également de vous informer à la source, ce qui évite des conclusions erronées.

 


Je préfère m’arrêter là.

J’ai d’autres take away, mais je les partagerai dans des articles dédiés à ces sujets. Il y en a un sur la parentalité et un autre sur la gratitude. Ce ne sont pas des sujets que je peux brosser en 4 lignes. Je préfère prendre mon temps pour les décortiquer à ma manière, surtout que je nourris des réflexions profondes sur ces sujets ces derniers temps.

Ma conclusion ? Cet épisode du podcast de Jay Shetty m’a fait voir Khloe Kardashian sous un autre jour. Le major take away de tout ceci est avant de décider qui est une personne, je dois aller vers elle et essayer de la connaitre au-delà de ce qui est communément su d’elle. J’aurais eu bien honte si je l’avais snobée dans la rue parce que je croyais savoir qui elle était…

J’espère que vous trouverez le temps d’écouter cet épisode et que vous partagerez avec nous en commentaire vos key take away.

Si vous détestez les podcasts et que vous préférez les vidéos, alors vous pouvez « regarder » l’épisode ici :

 

 

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Photo : Filipe Gomes


PS : peu de gens le savent, mais il est possible de surligner ou de répondre à des passages d’articles, comme c’est le cas sur Medium. Ce serait bien d’utiliser cette fonctionnalité pour que je sache quelles sont les parties du texte qui ont retenu votre attention. Et puis, il faut bien que mon argent serve à quelque chose puisque j’ai payé pour cette fonctionnalité !

 


Digressions n’a aucun compte sur les réseaux sociaux, une situation qui n’est pas près de changer. Pour vous tenir informés des activités ici, abonnez-vous au blog, tout simplement. 

Je suis disponible par mail à l’adresse mesdigressions@gmail.com et sur Instagram à @c_befoune.

19 comments
    1. Comment c’est possible ? Il suffit de sélectionner la partie qu’on souhaite surligner et des icônes apparaitront. Ca n’a pas été le cas ?

  1. « Parler d’une douleur passée peut être le meilleur moyen de la conserver actuelle. Dans le même temps, parler d’une douleur passée avec aisance, détachement et même drôlerie peut être la meilleure façon pour soi même de savoir qu’elle est bel et bien passée. Seule la personne qui en parle sait exactement à quel point elle en est. Au lieu de spéculer et de décider, posez la question et acceptez la réponse telle qu’elle vous est donnée. »

    La douleur est personnelle et pas collective encore moins normé. Merci de me le rappeler. Chacun à son ressentit face à un evenement, face à un choc émotionnel. Nous efforcer de le respecter reste une qualité, du moins une habitude à developper. Quoi que tres difficile tres souvent. Reussir à adopter une attitude positive d’autant qu’on peu, face aux personnes qui n’arrive pas à le comprendre, un autre challenge au quotidien dans ce monde de « fous »

    Thx a lot Befoune

  2. Jay Shetty .. 1 Monsieur que j’aime bcp. La simplicité… mais 1e ame capable de ressortir toute la complexité du vecu humain en rendant les choses somme toute accessibles.
    Pour Khloé, bien que je ne les suis plus pour des raisons qui « semblent » évidentes…je lui ai gardé mon crédit favorable malgré tout apres avoir vu quelques episodes De sa telerealité sur la perte de poids (qui est en fait 1 plaidoyer pour 1 travail sur soi, sur comment exorciser ses demons etc) .. Les sujets qui retiennent sont attention, surement à cause de son parcours, en disent plus long que l’emballage dans lequel ils sont mi.. On fait avec les moyens qui sont à notre portée dit-on …
    Faut juste avoir l’humilité de se dire qu’on apprend de tout le monde, à nous de determiner quoi..
    You take what’s of interest and leave the rest …

  3. seuls nous décidons du pouvoir que nous lui donnons sur le long termeC’est exactement cela et je pense que c’est un pouvoir trop important que l’on donne aux autres. Il faudrait en prendre conscience!

  4. Bonjour. Alors cet article…comment dire…le key 5 m’a à la fois attristé et fait réfléchir. Finalement l’on se rend compte que l’enfer c’est vraiment les autres comme l’a dit Sartre Mais il faut faire attention au pouvoir qu’on leur donne sur notre vie, nos choix, notre histoire.

    1. Et là tu me donnes envie de lire Sartre. Oui, j’avoue tristement ne l’avoir jamais lu… Quel livre recommanderais-tu en premier ?

  5. Je ne suis pas un passionné de cette hyper médiatisation de la vie, alors vraiment pas. Cela me fait penser aux télé novelas… Les conséquences sur le respect de la vie privée sont horribles. Cette volonté de vouloir épier jusqu’au moindre détail la vie d’autrui…

    Mais j’ai aussi appris auprès de Stephen King ou encore de Paulo Coelho que « Même une pendule arrêtée donne l’heure exacte deux fois par jour »

    1. Je ne pense pas que le manque de respect de la vie privée vient du fait de se dévoiler. Il vient des gens qui se croient permis de donner leur avis sur tout en réalité.

  6. Bon, bon, peut-être ce n’était pas le bon jour pour lire, j’ai l’impression de ne pas être super concentrée lol mais bon on va y aller.
    1. Khloe, avec ma Lil Sis (ma compagne pour « Keep Up With Kardashian »), on a toujours pensé qu’elle était sympa et assez vraie en général. La série quand tu la regardes sans aller en mode « je veux tout savoir de ces gos » permet parfois de gagner une ou deux leçons de vie, je trouvais.
    2. Maintenant sur les take away en eux-mêmes, je retiens « don’t judge », « manage yourself » and « move on ». Essentiel, underated, et nécessaire.
    Merci big madame pour le partage. Ca faisait plaisir d’être par ici. Kiss.

    1. « Maintenant sur les take away en eux-mêmes, je retiens « don’t judge », « manage yourself » and « move on » » Beau résumé, merci

  7. Bonjour
    Toujours un plaisir de te lire, même si la locomotive à vapeur que je suis a du mal à suivre le rythme TGV de tes publications. (Bravo pour ce rythme)

    « Kardashian » un nom qui – je l’avoue – génère d’entrée de jeu de la condescendance et du jugement chez moi.

    Autant dire que cette digression me « parle » vraiment.

    Les take away que tu as partagés ici sont si pertinents, merci à toi, Merci et bravo à Khloe (mince, c’est moi qui ai écrit ça).

    Je vais m’arrêter sur quelques-uns

    – « Les gens ne comprennent ce qui est dit que selon leur niveau de perception » Ce qui devait être une « évidence » ne l’est pas. Oui les gens ne comprennent ce qui est dit que selon leur niveau de perception, niveau de perception qui dépend lui-même de tant de facteurs (liés au caractère personne, à son environnement, à son bagage multidimensionnel, ses appréhensions vis-à-vis de l’émetteur du message, etc.).

    Chacun de nous est unique, et le même message ne peut être perçu de la même manière par tous. Ca rappelle à quel point il est important de faire preuve d’empathie, de s’ajuster aux autres.

    – « Nous devons être responsables de nos émotions, de nos ressentis. » Le principe de la responsabilité.
    Je suis responsable de mes actes, de mes émotions, de mes pensées. Même si ce que les autres me font ne dépend pas toujours de moi, ma réaction à leurs actions/paroles relèvent entièrement, exclusivement de MA responsabilité.

    C’est si facile d’accuser les autres. Au-delà du caractère malhonnête de cette attitude (qui est souvent mienne), il y’a même le fait qu’elle ne nous permet pas de saisir toutes les opportunités de nous remettre en question, et donc de nous améliorer.

    « Une personne ou un fait peut être à l’origine de nos maux, de nos douleurs, de nos frayeurs, mais seuls nous décidons du pouvoir que nous lui donnons sur le long terme.  » Entièrement d’accord avec toi.

    – « Certaines personnes préfèrent rester misérable car elles ne veulent pas sortir de leur zone de confort. » La peur, la peur, la peur. Vivre en ayant peur ce n’est pas vivre. Vivre en ayant peur de sortir de sa zone de confort, c’est pour vivre en prison, un prison qu’on construit soi-même.
    Même si j’expérimente actuellement les revers de la sortie de la zone de confort, personnellement, je vois davantage ce que j’apprends et comment ça bâtit le caractère; la résilience et la patience notamment.

    Ton article me pousse vraiment à aller Au-delà du (présumé) su, surtout que tu as choisi le meilleur exemple pour moi. J’ai vraiment apprécié la profondeur du message de Khloé K. que tu as relayé ici. L’évocation de son nom ne déclenchera plus les mêmes mécanismes dans mon esprit.

    1. Je dois t’avouer qu’il m’a été difficile d’accepter la pertinence du message de KK, tellement j’étais focalisée sur… qui elle est… ou semble être !

      Tu as dit quelque chose qui me touche particulièrement :

      « Ca rappelle à quel point il est important de faire preuve d’empathie, de s’ajuster aux autres. »

      Je me suis rendue compte ces derniers temps que je manque cruellement d’empathie. Je dois travailler sur ce volet et la tâche ne s’annonce pas facile.

      1. « la tâche ne s’annonce pas facile » Hi @Befoune. il semble que rien de bien ne s’obtient facilement n’est-ce pas? 😊😊😊
        Courage dans cette noble tâche. Excellente semaine

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