Elle lut la notification du nouveau message reçu par son homme.
On pouvait y lire : « C’était très bon, tout à l’heure. Merci pour ce délicieux moment. »
Il y a quelques jours, Aphtal C. m’a proposé un challenge : écrire un texte qui commencerait par ces 2 phrases, challenge que j’ai immédiatement accepté.
Alors que je réfléchissais encore à la tournure que prendrait le texte, Tchonte, Abdul, Samantha et Aphtal lui-même ont publié les leurs que vous pouvez lire en cliquant sur les hyperliens. Ils ont fait de ces 2 simples phrases de belles fictions.
Fiction.
Là où le bât blesse.
Je ne sais pas écrire des histoires fictives.
En réalité si, mais uniquement lorsqu’il s’agit de dénoncer une cause précise. C’est par exemple le cas des textes suivants :
Je ne sais pas écrire des histoires fictives ludiques. Je ne sais pas écrire des histoires fictives de plus de 500 mots. C’est une de mes grandes limites lorsqu’il s’agit d’écriture. Peut-être c’est dû au fait que je n’ai pas de monde imaginaire. Je suis profondément ancrée dans ma vie et mes réflexions, alors je ne sais mieux écrire que lorsque je les partage.
J’espère de tout cœur qu’Aphtal ne sera pas déçu.
Je n’écrirai peut-être pas une histoire fictive comme l’ont fait ceux qui ont relevé le défi, mais ça ne signifie pas que ces 2 phrases ne m’évoquent rien du tout.
« C’était très bon tout à l’heure, merci pour ce délicieux moment. » Un message reçu par son homme.
Comme vous le savez certainement, j’ai dérogé à une règle de base en parlant de relations amoureuses la dernière fois. Je serai malheureusement obligée de le faire une fois de plus aujourd’hui si je veux partager ce à quoi ces phrases me font penser.
Ça ne me ravit pas, je dois vous l’avouer. Je ne veux pas qu’une étiquette de coach love me soit collée. La vie amoureuse est une réalité très délicate, et je préfère ne pas être mêlée à une autre que la mienne. Mais un challenge accepté est un challenge accepté, et il faut bien que je le relève.
J’ai eu une discussion avec le papa du petit humain hier soir. Quand vous lirez ce texte ce ne sera plus « hier soir », mais plutôt « il y a quelques jours ». Nous parlions de communication. Je venais de terminer une discussion sur Instagram avec une abonnée qui me parlait brièvement de sa vie amoureuse. En réalité elle ne m’en parlait pas, elle m’a dit 2 ou 3 trucs à ce sujet pour clarifier la situation qu’elle me présentait.
Les propos de cette abonnée m’ont ramené à une réflexion que j’ai menée en 2014 ou 2015 : comment les hommes et les femmes se parlent et pourquoi ils ne se comprennent pas. Ce qui a initié la discussion entre le papa du petit humain et moi est une question que je lui ai posée : « Est-ce que je te dis souvent merci ? » Je venais de finir un plat de pâtes qu’il m’a cuisiné parce que je ne pouvais pas bouger le petit orteil à cause de mon état physique. Oui, il y a des jours comme ça.
« Est-ce que je te dis souvent merci ? »
Malgré ma relation difficile avec la gente féminine, je tiens à préciser que ce texte n’est pas une attaque contre elle. Je partage mon expérience, mes observations et mes conclusions. Ça ne va pas plus loin que ça. À présent que c’est dit, nous pouvons continuer.
J’ai beaucoup parlé dans l’article précédent des merdes que j’ai vécues dans mes relations. Je ne suis pas toute blanche non plus. Je n’ai pas trompé, je n’ai pas insulté, je n’ai pas frappé, mais je n’ai pas toujours été exemplaire. Ma manière de parler et/ou d’agir n’était pas toujours encourageante dans des cas précis, comportement que j’ai pu observer chez de nombreuses femmes.
Sans forcément le vouloir, l’éducation que nous donnent nos parents nous pousse à ventiler les tâches de manière très précise depuis l’enfance. Les femmes sont habituées à tout ce qui est tâche ménagère et les hommes sont habitués à tout ce qui est plus technique. Je dis bien habitué, pas fait pour. Je ne m’en étais pas rendue compte jusqu’à ce que je regarde le spectacle de Paul Dewandre Les hommes viennent de Mars et les femmes viennent de Vénus. Ce spectacle a changé ma vie. Oui, beaucoup de choses me changent la vie.
J’en demandais parfois trop à mes partenaires sans que moi-même je n’en fasse assez selon leurs critères. Mais j’étais bien trop jeune et bien trop inexpérimentée pour le comprendre. Je ne leur trouve pas d’excuse et je ne cautionne pas les comportements abusifs. Je prends du recul, j’évalue mes limites et j’y trouve des solutions dans la mesure du possible. Grâce à ce spectacle, j’ai appris à dire merci, comme dans le texto reçu au début de cet article : « C’était très bon, tout à l’heure. Merci pour ce délicieux moment. »
Un simple merci peut changer la donne.
Je suis littéralement aux anges quand je me suis brûlé les doigts à la cuisine puis mon mec mange, apprécie le repas et me dit merci soit sur le champ, soit plus tard par texto comme précédemment. (Oui j’aime cuisiner, même si je me plains parfois. Je ne veux juste pas que ce soit une activité centrale dans ma vie, c’est tout.) Je suis heureuse lorsque sur le coup d’une inspiration subite je fais quelque chose pour lui, qu’il apprécie et me dise merci. Merci pour ce geste. Merci pour ce moment.
Le problème est que je m’attendais à ce qu’il fasse exactement les mêmes gestes que moi afin que je puisse moi aussi lui dire merci. Tout autre geste qui ne se rapprochait pas de ceux-là n’étaient pas assez valables pour recevoir un merci. Je me suis rendue compte après des années d’observation que je n’étais pas seule à penser ainsi.
Je l’ai dit précédemment, les hommes et les femmes sont habitués à des choses différentes et ne savent pas toujours exécuter les mêmes tâches. J’en ai eu la confirmation après une discussion avec un mec avec qui j’ai été. Nous parlions concentration, et il a pris un exemple très amusant. Il a dit ceci :
« Quand je fais une omelette, je ne me laisse pas distraire. Je ne peux pas discuter en même temps, je ne peux pas balayer en même temps, j’ai les yeux rivés sur la poêle. Plus rien n’existe sinon je loupe ce que je suis en train de faire. J’ai besoin d’une concentration maximum pour faire cuire un œuf. Toi tu fais une omelette en faisant la vaisselle et tout se passe bien. Moi je ne peux pas. C’est pareil lorsque toi tu installes un logiciel. Tu ne peux rien faire d’autre que ça sinon tu loupes ton installation, pourtant moi je peux installer un logiciel sur mon ordinateur tout en démontant un téléphone. Du coup lorsque quelqu’un mange une omelette que j’ai faite, je suis au paradis. C’est un accomplissement énorme ! »
Dans ma logique d’avant réflexion sur le sujet, un mec qui me sert une omelette se fout de ma gueule. Tu m’invites chez toi et c’est tout ce que tu as trouvé de mieux à me faire. Une omelette. Un truc que je fais cuire les yeux fermés. C’est du foutage de gueule en live, rien d’autre ! Lorsqu’on y réfléchit de manière inversée, si je suis un mec et la personne avec qui je suis m’appelle pour me dire qu’elle a réussi à installer un antivirus sur son ordinateur sans assistance, j’attends la suite de la phrase parce que jusque-là je ne vois rien de sensationnel. Ce n’est qu’un antivirus, je l’installe moi les yeux fermés, alors pourquoi me perdre du temps à me dire qu’on en a installé un ?
Quel que soit le type de relation entretenu, nous avons la fâcheuse tendance à nous baser sur nos aptitudes pour évaluer celle des autres. J’ai passé une fois du temps chez une amie qui se plaignait du fait que son mari ne se sentait pas concerné par les courses dans la maison. Elle a conclu qu’il n’était pas d’une grande utilité et que la situation ne changerait jamais. Selon elle, il s’en foutait tout simplement. Elle pouvait crever de faim, il n’en avait rien à faire. Je me suis tue et j’ai observé. Les enseignements de Paul Dewandre avaient fait effet : ne tirer aucune conclusion hâtive.
Un soir, sans crier gare, son mec est revenu à la maison avec des courses. Il avait acheté de la viande. J’ai accompagné mon amie dans la cuisine pour l’aider à tout ranger. La viande était de bonne qualité, mais pas d’excellente qualité, ce que mon amie s’est empressée de relever : il aurait pu faire mieux ! Par chance pour moi, son mari n’était pas dans la cuisine à ce moment-là. Je dis chance car j’avais une expérience à mener.
Lorsque le mari est rentré dans la cuisine, je me suis empressée de le complimenter sur son choix : la viande a été prise à un bon prix, en plus elle peut être conservée longtemps. Faisant fi du regard appuyé de mon amie, je lui ai dit qu’il avait fait une bonne affaire, et que j’aurais aimé moi aussi profiter de ses compétences dans le domaine.
Le mari qui ne faisait jamais les courses est rentré le lendemain avec un autre sac de viande.
« C’était très bon, tout à l’heure. Merci pour ce délicieux moment. »
Mon amie a évalué son mari selon ses aptitudes à elle. Habituée à acheter de la viande, elle fait des choix irréprochables. Sauf que son mari a besoin de beaucoup d’efforts pour choisir une viande acceptable. Voyant tous ses efforts réduits à néant et critiqués négativement tout le temps, il a tout simplement cessé d’en fournir lorsqu’il s’agit des courses, et je dois avouer que j’aurais fait pareil.
J’ai demandé à mon amie de proposer à son mari d’aller acheter de la viande avec lui la prochaine fois qu’il voudra le faire. La semaine d’après ils y sont allés et elle a partagé avec lui ses astuces pour choisir la meilleure viande possible. Aujourd’hui c’est lui l’expert et la viande ne manque jamais dans la maison.
Je recommande vivement le spectacle de Paul Dewandre Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus. Je n’aurais pas mené cette expérience et bien d’autres encore si je ne l’avais pas regardé, et je n’aurais pas compris les différences de langage entre les hommes et les femmes.
Grâce à Paul j’ai appris à observer, à accepter les limites de l’autre ou des autres, à complimenter les efforts et non le résultat attendu, et surtout à me focaliser sur ce qui est important. Depuis que je vis avec le papa du petit humain, je me pose très souvent la même question : qu’est-ce qui est important ? Nous sommes tous les deux maniaques à notre manière, mais sur différents points. Parfois il ne fait pas les choses exactement comme je les veux, mais dois-je péter un câble parce que le résultat n’est pas pareil au mien au point de faire fi de tout ce qu’il fait de bien ?
De son côté il me répète parfois des choses qu’il m’a déjà dites, des mises en garde, mais habituée à un fonctionnement différent, je refais parfois les mêmes erreurs. Que se passerait-il s’il décidait que je n’en vaux pas la peine juste parce que je n’arrive pas à retenir qu’il est préférable de ranger les torchons sur telle étagère plutôt que sur telle autre ?
« Est-ce que je te dis souvent merci ?»
J’ai posé cette question après avoir mangé un plat de pâtes instantanées. Pour certain ça semblerait être de la folie. Pourquoi ? Parce que selon la croyance populaire, tout le monde peut faire des pâtes instantanées. C’est facile, c’est rapide. Mais est-ce que c’est ce qui compte au final ? Est ce qu’il est question de rapidité et de facilité ? Non.
Dans ce cas précis j’étais incapable de faire ces pâtes. J’avais le dos bloqué et je ne pouvais bouger, ce qui annule la déclaration selon laquelle tout le monde peut le faire. Je ne pouvais pas le faire. D’un autre côté ce n’était pas une simple histoire de pâtes. Il a fait quelque chose pour moi. Rien que pour moi. Il a pris du temps pour moi. Il a fourni des efforts pour m’aider, mais aussi pour me faire plaisir et prendre soin de moi.
C’est tout ce qui m’importe et c’est ce pourquoi je le remercie. Il aurait fait un repas 5 étoiles ou il aurait juste fait bouillir des œufs que ça aurait été pareil. Je reconnais ses efforts, ils me touchent et je lui dis merci car je ne les prends pas pour acquis. Je dis merci chaque fois, même si c’est 153 fois la journée. Merci. Merci d’avoir rangé. Merci d’avoir lavé. Merci d’avoir déplacé. Merci d’avoir été là. Merci de t’être impliqué. Merci. Ce n’est pas de la soumission, loin de là. Je reçois autant de mercis et je ne les juge pas inférieurs aux miens.
« C’était très bon, tout à l’heure. Merci pour ce délicieux moment. »
Vous me direz que je me suis éloignée du thème. Vous vous attendiez certainement à ce que je parle d’infidélité et de téléphones barricadés par des codes. J’aurais pu le faire, mais je n’aurais pas eu le doigté de ceux qui ont déjà relevé le challenge. Je vous aurais certainement servi une histoire banale que vous auriez déjà entendue sous des millions d’autres formes.
Tout ce que j’ai dit dans ce texte peut aisément être lié aux infidélités. Les critiques négatives quotidiennes et la non reconnaissance des efforts peuvent pousser à aller voir ailleurs et y rester, qu’il s’agisse de l’homme ou de la femme. Une infidélité n’est pas commise uniquement par vanité ou pour assouvir une libido trop élevée. On va parfois voir ailleurs parce qu’on n’est pas heureux dans la maison, tout simplement.
Je le dis souvent, l’avantage des femmes est qu’elles ont une facilité à parler. Les hommes sont plus discrets, alors on ne sait pas toujours comment ce qu’ils subissent dans leurs relations les affecte. Ils se taisent. Ils se rétractent. Ils se ferment. Ils passent moins de temps à la maison. Ils trompent. Ce sont très souvent les solutions qu’ils adoptent, et ils sont cloués au pilori sans que personne ne cherche à savoir ce qui s’est vraiment passé.
Elle lut la notification du nouveau message reçu par son homme.
On pouvait y lire : « C’était très bon, tout à l’heure. Merci pour ce délicieux moment. »
Ceci n’est pas toujours l’introduction à l’histoire d’un homme vil et sans cœur. C’est aussi parfois celle d’un homme incompris, qui fait de son mieux sans succès, qui en marre. Ça peut être l’histoire d’un homme qui va où on prend le temps de lui dire merci, où ses efforts sont reconnus, où on tient compte de ce qu’il dit et fait. Ça peut être l’histoire d’un homme qui se sent mieux dans un univers où on l’implique de manière diplomatique, sans cri et sans reproche inutile. Un univers où on lui prend la main et on lui explique clairement ce à quoi il n’est pas habitué afin qu’il fasse mieux pour le bien du couple.
Tout homme n’est pas vil, toute infidélité n’est pas imputable à un trop plein d’ego.
Cet article est dans la catégorie Ce que je regarde, alors je me dois de partager avec vous une ressource. Il s’agit bien entendu du spectacle de Paul Dewandre. Ce que j’aime par-dessus tout dans ce spectacle c’est l’atmosphère. Elle est très calme, on dirait une discussion intime entre son public et lui.
Ne vous attendez pas à des éclats de rire à en pleurer, ce n’est pas du Jamel ou du Gad (déjà qu’ils me font nettement moins rire que Dieudonné…). Certes on rigole, mais le plus important est ce qu’on apprend pendant toute la durée du spectacle. Aujourd’hui je sais mieux communiquer, que ce soit de manière verbale ou non verbale. Je sais mieux comprendre les signaux, et surtout je sais me focaliser sur l’essentiel.
Dans cet article je me suis limitée à la valeur du Merci parce que le challenge allait un peu dans ce sens, mais le spectacle est nettement plus riche. Vous pouvez le regarder ici :
Photo : CflGroup
PS : peu de gens le savent, mais il est possible de surligner ou de répondre à des passages d’articles, comme c’est le cas sur Medium. Ce serait bien d’utiliser cette fonctionnalité pour que je sache quelles sont les parties du texte qui ont retenu votre attention. Et puis, il faut bien que mon argent serve à quelque chose puisque j’ai payé pour cette fonctionnalité !
Digressions n’a aucun compte sur les réseaux sociaux, une situation qui n’est pas près de changer. Pour vous tenir informés des activités ici, abonnez-vous au blog, tout simplement.
Je suis disponible par mail à l’adresse mesdigressions@gmail.com et sur Instagram à @c_befoune.
17 comments
« C’était très bon, tout à l’heure. Merci pour ce délicieux moment. »
Cette phrase me fait penser à un » après-soirée » , parfois lié à la bouffe ou au sexe. C’est personnel.
Les hommes viennent de Mars et les femmes de Venus bouquin ou meme spectacle, a changé ma vie. J’ai arreté de penser qu’il pouvait lire dans mon esprit mes besoins.
Anecdote: Je déteste cuisiner, du moins je n’y prends plaisir que lorsqye je reçois ou quand j’ai une envie particulière, et ces 2 situations n’arrivent pas souvent. Je suis sortie avec un jeune homme et nous habitions ensemble. Et à chaque fois que je finissais de cuisiner, non seulement il mangeait avec application mais il me remerciait à tous les repas …. Comment dire bah, je me suis mise à la cuisine. Je n’aime toujours pas ca mais ….. lol bref 🙂 . Il cuisinait aussi ( pas souvent mais systématiquement quand je voulais fuir) et pareil il devait regarder la marmite pendant toute la durée de la cuisson. Mais comme le résultat présentait mieux que le mien …… Bref tout ca pour dire que cette phrase est un sésame. 🙂
Et à présent c’est à moi de te dire « Merci pour ce moment » !
Lorsque tu nous as parlé sur Instagram du défi de ton ami Aphtal, ma curiosité a été piquée au vif! «Befoune n’écrit pas sur ce genre de choses. Quel sera le résultat ?…», me suis-je dit avec une pointe de scepticisme je l’avoue🙈🙈
Aujourd’hui après lecture, je n’ai que ces 5 mots à la bouche «Merci pour ce délicieux moment». Comme toujours, te lire est un pur plaisir qui à chaque fois me pousse à faire une introspection. Je suis une personne assez autoritaire sur les bords et le spectacle de Paul Dewandre a changé ma façon de voir les relations entre homme et femme -Même si j’ai tendance à oublier les leçons apprises, surtout celle de l’observation. Donc merci du rappel chère Befoune et une fois de plus, merci pour ce délicieux moment ! ☺️
Je rougis !!!
Wow! J’ai adoré le texte du début à la fin. Il n’est peut être pas comme les autres, mais il a été fait à ta manière et j’ai aimé. Cela m’a fait réaliser à quel point moi aussi je pouvais manquer de reconnaissance et prendre pour acquis ce qui ne l’est pas. Merci pour ce magnifique texte plein de leçons. Et au j’aime beaucoup ton blog et ton style d’écriture. Ça me touche énormément plein cœur et m’incite beaucoup à la réflexion.
Merci à toi d’avoir pris le temps de le lire, Nanseu.
🙂🙂🙂
Je suis sur mon téléphone donc je vais pas bcp bcp écrire.
Mais ton article m’a fait penser à moi-même.
Après ma dernière relation, après plusieurs remises en question et une ouverture de mes yeux et de mon coeur, je me suis rendue compte que je n’étais pas celle que je voulais être ou celle que je devais être pour « attirer » la personne avec qui je pouvais prétendre à une vie à 2.
Du coup, j’ai appris à dire « merci pour… », « je suis désolée d’avoir… » « je m’excuse pour… ». Et parce que j’ai appris à me faire, je pense qu’on peut tous apprendre bien que nos langages d’amour soient différents les uns des autres. It is all about, qu’est ce que mon partenaire apprécie, comment il/elle réagirait et blablabla se mettre à la place de l’autre.
Et oui comme moi on va pas parler relation mais le monde tourne autour des relations, avec nous-mêmes, avec les autres et avec les choses.
Comment se mettre à la place de l’autre. Je pense que tout a été dit à ce niveau, Mel.
C’était très bon ton article. Merci pour ce délicieux moment de compréhension de l’autre. 😉
Merci à toi Neo.
Befoune,
Je suis heureux vraiment d’avoir croisé ta route. Chacune de tes publications me permet de faire une introspection, certaines un chantier comme celui sur » les relations amoureuses ».
Alors dans tes rêves les plus fous, n’arrête jamais d’écrire sinon je n’hésiterai pas à faire le déplacement spécial rien que pour te le notifier de visus.
Tu me donnes l’envie et les outils d’évoluer et d’être meilleur et pour cela je te dis Merci pour tous ces moments!
Je promets de faire de mon mieux pour ne pas arrêter d’écrire 😉
Merci.
Je dirai définitivement merci plus souvent.
😉
. Je n’aurais pas mené cette expérience et bien d’autres encore si je ne l’avais pas regardé, et je n’aurais pas compris les différences de langage entre les hommes et les femmes. Moi j’ai commencé à comprendre avec le livre de Gary Chapman « Tout ce que j »aurais voulu savoir avant de me marier » que je pense relire bientôt d’ailleurs. Mais la pratique est plus difficile. Accepter que l’autre ne fasse pas comme on veut et que ça ne veuille pas dire ce qu’on pense, parce que nous on aurait réagi différemment, c’est un exercice difficile vraiment difficile. Mais oh combien exaltant.